J’ai maintenant terminé mes recherches sur Internet dans le département de l’Eure, après avoir trouvé, le 1er août 2015, les actes de décès de Marie "l’Aînée" CATHIGNOL (1836-1896), épouse Joseph MAILLET (1831-1892), et de son jeune frère Léger CATHIGNOL (1838-1902), époux Adèle BUNEL (1834-après 1906), respectivement 3ème et 5ème enfants sur 12 de Jean CATHIGNOL "éponyme" et d’Antoinette LENÈGRE son épouse.
Il me manque certes encore le décès de leur frère Jean Marie CATHIGNOL (1848-en ou avant 1861) mais je n’ai pas l’intention de le chercher dans toutes les communes de France ni même de l’Eure. D’autant plus qu’il est peut-être décédé à Bernay, n’ayant pas eu d’acte de décès, pour une raison ou pour une autre (par exemple : disparu, supposé noyé). Possible aussi que son acte de décès ait été enregistré sous un autre patronyme que le sien, par erreur.
Pour le reste, ce qui me manque, dans mes familles CATHIGNOL, ce sont des actes trop récents pour être déjà en ligne.
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Dans cet article, je vais m’intéresser aux prénoms et surtout aux professions des CATHIGNOL nés au XIXe siècle.
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A) Les prénoms
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1) Les prénoms auvergnats furent Jean ("éponyme", né vers 1804), puis, pour ses 9 enfants nés à Égliseneuve-d‘Entraigues, dans l’ordre :
Pierre (1832), Jacques (1834), Marie (1836), Géraud (1837), Léger (1838), Jean (1840), de nouveau Jean (1843), Françoise (1845), de nouveau Marie (1847).
Commentaire : c’étaient tous des prénoms fréquents (sauf Géraud, un peu plus rare), aussi bien à Égliseneuve-d‘Entraigues (63) qu’à Condat (15). Il nous manque une "Anne", prénom très répandu dans cette région ; à Égliseneuve-d’Entraigues comme à Condat, il naissait une "Anne BAPT", tous les six mois ! J
Il nous manque peut-être aussi un "Annet", prénom masculin fréquent et surtout typiquement auvergnat (très rare ailleurs), masculin de "Anne" (j’ai vu un "Catherin" une fois, visiblement masculin de Catherine).
Excepté Léger et Géraud, ces prénoms étaient encore tous très fréquemment donnés plus ou moins dans toute la France jusque vers 1960. La déchristianisation de la France les a fait beaucoup baisser de nos jours mais ils sont encore donnés.
Wikipédia nous apprend que « l'usage du prénom Léger a disparu dans la seconde moitié du XXe siècle : on ne compte qu'onze Léger enregistrés en France depuis 1940 et aucun après 1950, alors qu'on en comptait encore une vingtaine par an dans les années 1900. »
L’explication me semble simple : ce prénom est aussi un adjectif qualificatif et semble ridicule de nos jours.
Le cas du prénom Géraud est très différent. Ce n’était pas non plus un prénom très fréquent en France mais c’est celui d’un saint auvergnat, d’où sa relative fréquence en Auvergne. Saint Géraud, né en 855 à Aurillac, fut comte d’Aurillac et mourut le 13 octobre 909, ai-je lu sur Internet.
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2) Les prénoms normands sont plus variés, Bernay étant beaucoup moins reculé à cette époque que le cœur de l’Auvergne.
Il y a moins à en dire, sauf la présence du prénom masculin très catholique "Jean Marie" et la fréquence du prénom féminin Désirée : Désirée CATHIGNOL (née en 1855) et Marie Désirée CATHIGNOL (née en 1885, et fille de Henriette Désirée DELAMARE).
Il semble qu’il n’existe pas de « sainte Désirée ». Quant à saint Désiré, il semble qu’il n’ait rien fait de spécial en Normandie, d’où ma surprise de l’avoir rencontré si souvent sur les registres de Bernay.
Quoi qu'il en soit, les Bernayens adoraient ces prénoms de "Désiré" et "Désirée", vus de très nombreuses fois. Peut-être les prenaient-ils dans un sens adjectival [enfant désiré(e)], je ne sais pas.
Nous avons aussi deux Georges mais ce prénom est et était plus fréquent dans toute la France :
Georges CATHIGNOL (né en 1875) et son cousin germain Georges Pierre (né en 1868).
Enfin, notons les nombreux Pierre (3) :
Pierre "le Cadet" (né en 1851), et ses neveux Pierre Gustave (né en 1859) et Georges Pierre (né en 1868).
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3) Prénoms communs aux deux régions Auvergne et Normandie : Jean, Marie et Pierre.
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B) Les professions
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Il y a des CATHIGNOL qui n’ont exercé aucune profession, par exemple ceux qui n’ont pas dépassé le stade de l’enfance. Ils ne seront pas cités.
Il y a trois "professions" particulières :
a) "domestique".
Généralement exercée entre 15 et 25 ans, elle n’est normalement pas une profession durable. Seul Léger CATHIGNOL l’a exercée à cet âge mais aussi après cet âge.
b) "journalier" est aussi un cas spécial. Les journaliers travaillaient, et avaient des journées aussi dures que les autres travailleurs, pas de doute là-dessus. Mais comme ils pouvaient effectuer un travail différent d’un jour au lendemain, je n’ai pas considéré cela comme une profession. Par ailleurs, un journalier ne trouvait peut-être pas à travailler chaque jour. Mais le mot "chômeur", qui date de 1876, n’était pas usité.
c) "militaire". On peut en faire sa profession, mais souvent on se contentait du simple service militaire.
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Sont écrites en vert ci-dessous : les professions d’une durée de plus de 5 ans attestée.
Sont écrites en marron ci-dessous : les professions importantes, mais d’une durée de moins de 5 ans, ou de plus de 5 ans non prouvée.
Sont écrites en orange ci-dessous : les trois professions spéciales de domestique, de journalier et de militaire.
Voici donc ce que j’ai trouvé, pour les CATHIGNOL N°1 à N°53 :
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Génération I
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1) Jean CATHIGNOL "éponyme" (Condat, Cantal, vers 1804 - Bernay 1879), époux Antoinette LENÈGRE (Égliseneuve-d'Entraigues 1813 - Bernay 1883)
Son cas est assez difficile à étudier car il fut cité pas mal de fois « journalier », en Auvergne comme à Bernay.
— En Auvergne, il est cité cultivateur durant bien plus de cinq années. En fait, depuis son mariage (28 octobre 1830) jusqu’au 17 février 1848 (décès de Marie "la Cadette"). Il eut cependant une période d’environ quatre ans (1836-1840) où il fut cité journalier (sauf en 1837, naissance et décès de Géraud : cultivateur).
À noter qu’il a évidemment travaillé avant son mariage. Mais je ne sais rien de cette période d‘une dizaine d‘années.
— En Normandie, il a d’abord été ramoneur, mais pas pendant 5 ans. Seulement trois ans ou un peu plus, du 18 juin 1848 au 18 juillet 1851 (naissance de ses 10ème et 11ème enfants : Jean Marie et Pierre "le Cadet"). Ce ne fut pas très long mais je pense qu’il n’a pas dû oublier ces années-là ! L
Par la suite il fut émouleur durant environ 8 ans, du mariage de Marie "l’Aînée" au mariage de Léger : 1853-1861.
Ensuite, âgé de 60 ans et plus, il sera toujours cité journalier (1864, 1865, R-1872, 1875), sauf à sa mort (« gardien d’herbages »).
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Génération II
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2) Pierre "l’Aîné" CATHIGNOL (Égliseneuve-d'Entraigues 1832 - Bernay 1892), époux Maria Amélie LEROUX (Saint-Martin-du-Manoir 1836 - Bernay 1915)
Après de petits travaux (domestique à son mariage en 1854, encore journalier à la naissance de Paul en 1856), il eut très vite une grande profession : employé au Chemin de Fer de l’Ouest, de 1859 à 1886, au moins.
Au recensement de 1891, il est dit de nouveau « journalier » mais son acte de décès (1892) précise qu’il était « employé retraité de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Ouest ».
Peut-être était-on « retraité » au bout de 30 ans de travail. Ce qui expliquerait qu’il ait fait des « journées » ailleurs en 1891, une fois retraité.
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4) Marie "l’Aînée" CATHIGNOL (Égliseneuve-d'Entraigues 1836 - Drucourt, Eure, 1896), épouse Joseph MAILLET (Bernay 1831 - Drucourt 1892)
Les recensements d’avant 1891 me manquent pour savoir si elle a exercé longtemps le métier de rubanière, qui fut celui de son mariage, en 1853 à 17 ans, celui qu’elle avait en 1886 au mariage de son fils Eugène (profession non précisée, ni pour son époux d’ailleurs, au mariage de son fils aîné Alexandre en 1880), celui de son recensement en 1891, et encore en 1893, alors toute récente veuve, au décès prématuré de son fils aîné Alexandre. Car elle a eu quatre enfants à Bernay, de 1855 à 1864, et, à cette époque, elle ne travaillait pas, ce qui est naturel. Il semble qu’elle n’ait pas eu d’autres enfants, et a donc plus tard repris ce métier de rubanière, une fois ses deux ou trois enfants vivants élevés. Peut-être même un peu avant. De toute façon, elle fut sans doute rubanière sans interruption de 1886 à 1893, ce qui fait déjà 7 ans. Elle était sans profession à son décès (1896).
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6) Léger CATHIGNOL (Égliseneuve-d'Entraigues 1838 - Bourneville 1902), époux Adèle Virginie BUNEL (Le Pin, Calvados, 1834 - après 1906, sans doute dans l‘Eure, peut-être à Bourneville)
Je ne lui ai pas trouvé de profession d’au moins 5 ans, si ce n'est celle de journalier.
Il fut en effet souvent cité comme journalier (Cm du 3 avril 1861, 1872, 1891, 1896) et ouvrier agricole (1901), ce qui, d’après certains dictionnaires, est le sens le plus fréquent du mot « journalier » (mais on peut être journalier dans le bâtiment, l’industrie, l’artisanat, etc.) [Wikipédia].
Il fut aussi domestique, quand il était jeune (1856) bien sûr, mais aussi en 1881, à 42 ans et demi, donc adulte mûr. Il est possible qu’il ait exercé cette profession de domestique durant plus de 5 ans (et en ce cas j’aurais écrit « domestique » en couleur verte) car ça convenait bien à son état d’homme marié sans enfant, d’autant plus que son épouse était servante dans la même maison en 1881. Malheureusement je ne sais pas où il vivait en 1876 et 1886. Mais en ce cas ce serait une vraie profession, pas une profession provisoire de jeune homme ou de jeune fille, comme baby-sitter de nos jours.
Autrement, il était rubanier à son mariage (28 juin 1861) et au recensement qui suivit (1861 aussi), et fut employé du chemin de fer durant (au moins) trois ans (1866-1868).
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8) Jean "le Cadet" (Égliseneuve-d'Entraigues 1843 - Broglie 1923), époux Marie Rose AMIOT (Bernay 1847 - Bernay 1911)
Lui, c’est le jardinier de notre famille ! Il le sera sans interruption de 1886 à 1911 au moins.
Auparavant il avait été domestique (1861) et longtemps journalier (1864-1881).
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12) Pierre "le Cadet" (Bernay 1851 - Paris 1921), époux Camille Anastasie AUGÉ (Orbec, Calvados, 1855 - Paris 1899) puis époux Marthe Alphonsine LÉCAILLON (née à Chéry-Chartreuve dans l’Aisne en 1866)
Lui, c’est le boucher de la famille. Il a exercé sa profession au moins de 1866 (recensement, Bernay) à 1906 (naissance de son fils Ernest Eugène), en passant par son premier mariage (1875, Bernay) et son second mariage (1899, Paris), soit durant quarante ans au moins. Il est toutefois décédé « concierge », à presque 70 ans en 1921.
Boucher fut sans doute son unique profession jusqu'à sa vieillesse, même s‘il est qualifié de « journalier » sur l’acte de décès de sa première épouse, un acte pour la rédaction duquel il n’était pas présent et où ce furent des employés d’un hospice qui furent témoins, avec donc une profession officielle très peu fiable (quand, dans l’ignorance, on ne savait pas quoi mettre, « journalier » était une "profession" bien pratique).
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13) Désirée CATHIGNOL (Bernay 1855 - Bernay 1917)
C’est une des nombreuses rubanières de la famille, profession qu’elle a exercée au moins de 1872 à 1906. Il y a des variantes sur les recensements, mais c’est sans grand doute toujours la même profession :
— 1872 : ouvrière en ruban (en fait, le recenseur myope a écrit « ouvrier en ruban »). J
— 1876 : ouvrière de fabrique.
— 1881 : ouvrière de fabrique.
— 1886 : rubanière.
— 1891 : rubanière.
— 1896 : ouvrière rubanière.
— 1901 : ouvrière rubanière.
— 1906 : apprêteuse de rubans.
Elle fut ensuite concierge (1911), sans doute durant plus de 5 ans, mais je n‘en ai pas la preuve.
Son célibat et son sexe (les femmes ne pouvaient pas être témoins d’actes d’état civil) font que je n’ai pas beaucoup d’actes sur elle. Durant la guerre de 14-18, je ne sais pas ce qu’ont fait les rares CATHIGNOL vivants. Sauf elle. Elle a soigné des soldats, mais ce n’était sans doute pas sa profession. Elle a dû faire ce travail en tant que bénévole, comme tant de Françaises anonymes qui aidèrent de leur mieux leurs compatriotes masculins.
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Génération III
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14) Paul CATHIGNOL (Bernay 1856 - Bernay 1900), époux Henriette Désirée DELAMARE (Appeville-Annebault, Eure, 1855 - probablement 1927 à Bernay)
Mon malheureux grand-oncle n’a pas réussi sa vie. Toutefois, il a eu une profession stable durant quelques années : il fut en effet garçon charcutier, au moins de 1876 (recensement) à 1878 (mariage). Dommage que je ne l’ai pas au recensement de 1872 car, à 16 ans, il était sans doute déjà garçon charcutier.
Bizarrement, il fit son service militaire comme « engagé volontaire au 3ème Régiment des Zouaves le 13 juin 1874 » et « libéré le 21 juin 1877 ». Sa présence à Bernay au recensement de 1876 est donc très surprenante. Surtout qu’on le dit « âgé de 16 ans », ce qui eût convenu pour le recensement de 1872, pas pour le recensement de 1876.
Ensuite, comme son père mon bisaïeul Pierre, il est entré au Chemin de Fer de l’Ouest où il fut employé durant deux ans (1879, 1880). En 1880, il est précisément qualifié de « poseur de rails au Chemin de Fer de l’Ouest », ce qu’il était sans doute aussi en 1879.
Puis il fut journalier (de 1881 à 1885, et même en 1888 sans qu'on sache où il habite).
Il réapparaît ensuite aux recensements de 1886, 1891 et 1896 à Lisieux (une trouvaille de 2015, et deux trouvailles de 2018, qui m’ont m’obligé à modifier l‘article 6). Il fut alors successivement recensé journalier, puis tisserand, puis terrassier.
Enfin, il décède à l’hospice de Bernay (1900), qualifié de « terrassier ».
Je pense qu’il n’aurait pas dû quitter cette profession de charcutier. Poseur de rails, c’est dur ; et l’emploi n’était peut-être pas stable.
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16) Jules CATHIGNOL (Bernay 1863 - Nam-Dinh 1886)
Difficile de savoir s’il voulait en faire sa profession, mais c’est le seul jeune homme de la famille à s’être engagé POUR CINQ ANS. Militaire, donc, du 11 octobre 1882 au 27 décembre 1886. Il avait fait spécialement le déplacement à la mairie d’Évreux pour s’engager.
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17) Je ne sais pas grand-chose de son jeune frère Gabriel Alfred CATHIGNOL (Bernay 1864 - Évreux 1905), sans profession à son décès, du fait qu’il est resté célibataire et ne fut témoin d’aucun mariage ; en plus, il n'apparaît pas dans les recensements consultés par moi ou mon cousin Jean Paul CHORIN. Mais, ayant vécu 41 ans, il a peut-être exercé une profession stable durant quelques années. Peu probable toutefois, vu qu'il était handicapé (fiche militaire). Il a dû avoir une vie très triste. L
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19) Marie CATHIGNOL (Bernay 1867 - Bernay 1905), épouse Pierre Adolphe HULBERT (Bernay 1860 - après 1911, sans doute à Bernay)
C’est la blanchisseuse de la famille. Sans interruption de son mariage (en 1885, à 18 ans) à son décès (en 1905, à 38 ans).
Comme ses six frères, enfants de mes bisaïeuls Pierre et Maria Amélie LEROUX, elle n’a pas réussi sa vie, son unique enfant étant mort en très bas âge.
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20) Georges Pierre CATHIGNOL (Bernay 1868 - Broglie 1923), époux Clémence Eugénie HERVIEU (Fontaine-la-Louvet, Eure, 1869 - Bernay 1947)
Unique fils de Jean et Marie Rose AMIOT (parents d‘une fille mort-née en 1866), donc cousin germain de Paul, Pierre Gustave (décédé enfant), Jules (décédé en Indochine), Gabriel Alfred et Marie ci-dessus, ainsi que Georges et René Dominique à venir, il a exercé diverses professions.
Ce n’est pas une profession, mais rappelons qu’en 1891, alors qu’il effectuait son service militaire, il obtint le grade de « caporal ». Ce fut, je crois, le seul "gradé" des "CATHIGNOL" nés avant 1940. J
Il est jardinier en 1888 lorsqu’il est convoqué par l’armée, et encore en 1893 à son mariage. Aussi en 1894, à l’occasion de la naissance de l’unique enfant de son épouse, un garçon mort-né. Et encore au recensement de 1896. Il est marchand de primeurs au recensement de 1901. Jardinier au recensement de 1906. Et marchand de primeurs de nouveau au recensement de 1911.
On peut penser qu’il était jardinier et vendait ses propres fruits et légumes. Cela est d’autant plus vraisemblable que son épouse, issue d’une famille de marchands de légumes, était employée (1891), employée de commerce à leur mariage (1893) et en 1894, et qu’elle fut qualifiée successivement de fruitière (1896), marchande de primeurs (1901), jardinière (1906) et enfin de nouveau marchande de primeurs en 1911.
Bref, profession stable pour Georges et Eugénie durant au moins 20 ans (1891-1911) même si les appellations diffèrent.
C’est d’autant plus triste que ce couple ait fini par se séparer (date exacte inconnue). J’ai tendance à croire que si leur fils avait vécu, cela ne serait pas arrivé. L
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21) Georges CATHIGNOL (Bernay 1875 - Rouen 1945), 2ème époux de Juliette Ernestine Alphonsine CHORIN (Bernay 1882 - St-Vincent-du-Boulay, Eure, 1918)
Saviez-vous que l’oncle et beau-père de mon père fut appelé « Maître » sur un acte d’état civil ? Non, ah, ah, j’en étais sûr ! J
Notez que je ne le sais pas depuis longtemps moi-même ; j’ai découvert ça en 2015 par hasard en tombant sur un acte de divorce (hors-famille) qui se termine ainsi :
« […] assistés de Maître CATHIGNOL. La minute signée P. RHUBEUF et G. CATHIGNOL le 1er septembre 1908 ».
Voici les professions que j’ai de Georges CATHIGNOL :
a) Recensement de 1891 : expéditionnaire.
b) Recensement de 1896 : expéditionnaire au greffe civil.
c) Recensement de 1901 : employé de bureau au greffe civil.
d) Recensement de 1906 : Commis greffier.
e) Recensement de 1911 : Commis greffier, profession qu’il exerça au moins du 27 septembre 1897 au 8 novembre 1913.
f) 5 juin 1902 (au mariage de son frère René) : employé de bureau.
g) 13 octobre 1918 : commerçant, au décès de sa femme Juliette CHORIN.
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Note : j’ai trouvé une mention marginale (signalant une reconnaissance par sa mère d’un enfant né à l’hospice de Bernay) sur un acte de naissance du 30 décembre 1890 (8Mi5177, vue 333 bas gauche) normalement écrite le 25 février 1891, jour de la reconnaissance ; on a les deux actes sur ce même registre (voir 8Mi5177, vue 351 bas droite).
Cette menton est signée « Georges CATHIGNOL, commis greffier » et elle donnerait donc à entendre que celui-ci pratiquait déjà cette profession à cette date. Le problème, c’est que mon grand-oncle Georges n’avait que 15 ans et demi à cette date.
Or, si le métier d’« expéditionnaire », qui consiste à faire des copies d’actes, peut bien être confié à un adolescent, celui de « commis greffier », écrivant sur des registres d’état civil me semble difficilement compatible avec un jeune homme encore mineur. Étrange, donc. Ceci étant dit, la mention marginale de mon grand-oncle renvoyant à un autre acte officiel d‘état civil, nul ne pouvait en contester la véracité. D’autant moins qu’aucune ambiguïté n’était possible, le premier acte (30-12-1890) mentionnant déjà l’identité de la mère. L’acte de reconnaissance (peut-être obligatoire selon la loi, je ne sais pas) n’apportait rien de nouveau, comme information.
Georges CATHIGNOL n’a pas daté son texte. Lorsque la commune était différente (mariage ou autre), ce n’était pas le jour même, à cause du temps de transmission d‘une mairie à l'autre. Mais, comme ici, pour une reconnaissance d’enfant dans la même commune et par sa propre mère, c’était le jour même, évidemment.
À noter que dans ce recueil (naissances 1885-1894), le nombre d’enfants nés de père inconnu est énorme. Il y a même beaucoup d’enfants déclarés par une sage-femme et « nés de père et mère inconnus ». L’enfant n’a alors qu’un prénom (pas de nom de famille). L
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23) René Dominique CATHIGNOL (Bernay 1879 - Bernay 1909), 1er époux de Juliette Ernestine Alphonsine CHORIN (Bernay 1882 - St-Vincent-du-Boulay, Eure, 1918)
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a) Recensement de 1896 : apprenti menuisier.
b) Recensement de 1901 : absent (service militaire).
c) Mariage (5 juin 1902) : ouvrier fondeur.
d) 7 septembre 1908 (paternité) : employé d’octroi.
e) 26 février 1909 (décès) : employé de commerce.
Pas de profession durable donc, mais bon, il est mort si jeune, à 29 ans ! L
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27) Marie Désirée CATHIGNOL (Bernay 1885 - Le Petit-Quevilly 1953)
Rubanière (recensement de 1901), casquettière (1er mariage le 4 septembre 1905, et 1ère maternité, 20 septembre 1906), confectionneuse à son 2ème mariage, le 3 février 1923).
Je pense qu’on peut regrouper ces trois professions en une seule : ouvrière de fabrique, comme on disait à l’époque.
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Ensuite, ce sont les CATHIGNOL nés au 20ème siècle. Se reporter à leur fiche (principalement : articles 7 et 8).
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Conclusion : si je trouve (ou si on me trouve) des erreurs ou des compléments ou encore des nouveautés pour un article, je modifierai l’article en question, et, comme d‘habitude, je le ferai savoir en modifiant mon article N°9, à lire régulièrement (au moins une fois par an J), puisqu‘il signale les nouveautés des 12 derniers mois.
Je remercie les trois personnes, qui, par leur courriels, m’ont aidé dans cette généalogie descendante.
Les lecteurs qui descendent de ma mère pourront lire mon second grand blog généalogique :
Balthasar WALTER & Marguerite PHILIPS, mariés 1714
Quinze articles sont déjà parus.
Lien :
http://balthasarwalter.vefblog.net
Curiosité : savez-vous pourquoi j'ai nommé ce blog en usant du signe "&", alors que "et" semble plus naturel ? Eh bien c'est parce que le titre d'un blog de "Vefblog.net" ne doit pas contenir plus de 50 caractères ! Eh oui !
De même je n'ai pas écrit "mariés en 1714", faute de place.
Et, toujours pour cette même raison, ma sexaïeule Marguerite, je l'ai nommée "PHILIPS" (avec deux "P") alors qu'elle est probablement née "PHILIPPS" (avec trois "P"). Mais bon, vu que les orthographes variaient avec les curés... (on voyait des "FILIBS", avec donc... zéro "P" !)
Amusant : plusieurs "Marguerite PHILIPPS" se sont mariées dans sa paroisse une vingtaine d'années après, et, comme on n'a de naissance qu'une seule "Marguerite PHILIPPS" dans cette paroisse née une vingtaine d'années avant ces mariages, de nombreux généalogistes alsaciens ont choisi cette date de naissance pour leur ancêtre, avec comme résultat une filiation totalement douteuse ! Pas sérieux tout ça ! J L
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Pierre-Antoine CATHIGNOL
Contact : cathignol@laposte.net
Édition du lundi 8 octobre 2018 à 00h47