Dans cet article N°16 je me propose de présenter la descendance de Jean CATHIGNOL éponyme (vers 1804-1879) et de son épouse Antoinette LENÈGRE (1813-1883) en étudiant toutes les branches "vivaces", pas seulement celles qui ont perpétué le nom de CATHIGNOL.
Je suis évidemment limité par les lois sur la protection de la vie privée qui touchent les personnes vivantes, mais aussi beaucoup de personnes décédées depuis longtemps, voire depuis 1950 environ, ce qui est quand même abusif. Mais bon, il faut faire avec.
Beaucoup d’Archives Départementales ont dix ou quinze ans de retard par rapport aux « recommandations de la CNIL », qui, elles-mêmes, sont très strictes, beaucoup trop strictes selon moi. Mais bon, là encore, il faut faire avec.
Inversement, j’ai trouvé quelques généalogies en ligne sur Internet, ce qui m’a aidé un peu dans mes recherches, mais vraiment très peu, car elles sont peu nombreuses. Je citerai bien sûr ci-dessous les personnes qui m’ont ainsi aidé indirectement, en les remerciant nommément. Certaines d’entre elles, qui ont une connaissance partielle de la famille CATHIGNOL, pourront trouver sur mon blog de très nombreux compléments. Et je m’en réjouis pour elles.
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De leurs douze enfants, mes trisaïeuls Jean et Antoinette n’ont eu que six enfants mariés :
1) Pierre "l’Aîné" (1832-1892), mon bisaïeul, marié en 1854 avec Maria Amélie LEROUX, ma bisaïeule.
3) Marie "l’Aînée" (1836-1896), mariée en 1853 avec Joseph MAILLET.
5) Léger (1838-1902), marié en 1861 avec Adèle Virginie BUNEL.
7) Jean "le Cadet" (1843-1923), marié en 1864 avec Marie Rose AMIOT.
8) Françoise (1845-1866), mariée en 1865 avec Alexis Nicolas RENAULT.
11) Pierre "le Cadet" (1851-1921), marié deux fois, en 1875 avec Camille Anastasie AUGÉ ; puis, veuf, en 1899 avec Marthe Alphonsine LÉCAILLON.
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Jusque-là, « ça va à peu près », compte tenu des décès prématurés, évidemment plus nombreux au XIX° siècle que de nos jours. Quant au célibat de Désirée (12ème enfant), ça arrive : je suis bien célibataire sans postérité, moi, tout comme mon frère Roland le fut aussi. De tout temps, il y eut des personnes, hommes ou femmes, méprisées et rejetées par les personnes du sexe opposé.
Mais, là où « ça va moins bien », c’est que sur les six couples mariés, il n’y a que quatre branches "vivaces", et encore peut-être même seulement trois car la branche de Pierre "le Cadet" est peut-être éteinte. On pouvait espérer mieux. Françoise est morte en couches dès son premier enfant, qui n’a pas vécu un mois. Et Léger a formé un couple stérile. Enfin, Pierre "le Cadet", a eu, de sa seconde épouse, un fils, rien que cela semble-t-il, et dont je ne sais rien, sauf qu'il a dû vivre au moins 15 ans.
Ne restent donc, comme branches "vivaces" connues et quasi-certaines, que celles de Pierre "l’Aîné", de Marie "l’Aînée" et de Jean "le Cadet".
Je n’ai pas la preuve formelle que, en 2019, ces deux dernières branches aient encore des descendants, mais c’est très probable.
Pour ce qui est de la branche de Pierre "le Cadet", il est bien possible que son fils Ernest Eugène (né en 1906) se soit marié, qu'il n'ait eu que des filles, d'où extinction du patronyme CATHIGNOL dans cette branche, ce qui expliquerait qu'elle n'apparaît pas sur Google, mais pas extinction de la branche, donc. Ça n'a rien d'invraisemblable mais je n'irai pas plus loin dans cette branche, n'ayant actuellement aucune information à ce sujet.
Quant à la branche de Pierre "l’Aîné", je sais qu’elle a de nombreux descendants, dont beaucoup de CATHIGNOL bien sûr, mais pas seulement. C'est la seule branche qui fournit encore des CATHIGNOL de nos jours.
Nous allons voir cela, génération après génération, pour le peu que j’en sais.
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Génération II : 4 branches
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A) Pierre "l’Aîné" CATHIGNOL (1832-1892)
Il a eu 7 enfants, mais seulement deux branches sont restées "vivaces" : celle de son aîné, Paul CATHIGNOL (1856-1900), et celle de son benjamin, mon aïeul René Dominique CATHIGNOL (1879-1909).
Leur sœur Marie (1867-1905), la blanchisseuse de la famille, s’est bien mariée elle aussi (en 1885 avec Pierre Adolphe HULBERT) mais ce couple n’a eu qu’un fils, mort en très bas âge. Et Georges CATHIGNOL (1875-1945), qui épousa en 1913 ma bisaïeule Juliette CHORIN devenue veuve, n’a pas eu d’enfant. Les trois autres garçons sont morts célibataires.
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B) Marie "l’Aînée" CATHIGNOL (1836-1896)
Elle était « très bien partie », si je peux m’exprimer ainsi, se mariant à 17 ans (et demi) et ayant déjà quatre enfants bernayens à seulement 28 ans (et demi). Mais je ne lui connais pas d’enfant après son départ de Bernay. Le cadet de ses trois fils étant mort en bas âge, et sa fille ayant disparu, je ne connais que deux branches : celle de son fils aîné Alexandre MAILLET (1855-1893) et celle de son troisième fils et enfant, Eugène MAILLET (1861-19..).
Alexandre et Eugène se sont bien mariés, mais, l’un comme l’autre semblent n’avoir eu qu’un seul enfant ; c’est peu.
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C) Jean "le Cadet" CATHIGNOL (1843-1923)
Lui non plus n’a pas eu une grande descendance malgré 46 ans de mariage. D’abord un enfant mort-né puis Georges Pierre CATHIGNOL (1868-1923), dont postérité ; et c’est tout.
Au total, ça ne fait pas beaucoup. Dans une autre branche de ma généalogie, j’ai un couple avec 65 arrière-petits-enfants, les 65 s’étant TOUS mariés !! Quelle nombreuse descendance ça doit faire de nos jours !
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D) Pierre 'le Cadet" CATHIGNOL (1851-1921)
Un seul enfant donc, issu de son second mariage (avec Marthe Alphonsine LÉCAILLON) : Ernest Eugène CATHIGNOL, né en 1906, dont je ne sais rien, si ce n'est qu'il a probablement dû vivre au moins 15 ans, étant né à Paris, y ayant sans doute toujours vécu jusqu'au décès de son père en 1921, et n'y étant pas décédé avant le 1/1/1987.
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Génération III : 6 branches
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AA) Paul CATHIGNOL (1856-1900)
On connaît maintenant sa vie très malheureuse. Il a épousé Henriette Désirée DELAMARE (1855-1927 peut-être) en 1878, et, de leurs sept enfants, seule la 5ème, Marie Désirée CATHIGNOL (1885-1953) a vécu plus de cinq mois. Mais elle s’est mariée deux fois, dont postérité.
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AB) René Dominique CATHIGNOL (1879-1909)
Il épousa Juliette Ernestine Alphonsine CHORIN (1882-1918). Un seul enfant : mon père, Jean Robert CATHIGNOL (1908-1964), né à Bernay comme ses parents, décédé dans l’ancienne commune de Saint-Symphorien, aujourd’hui Tours. Dont six enfants de son second mariage.
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BA) Alexandre MAILLET (1855-1893)
Dans cette branche, qui ne porte pas le nom de CATHIGNOL, je suis obligé de détailler les dates et les lieux (et même les professions) car ça n’a pas encore été fait, du moins complètement.
Né à Bernay (Eure) le 13 janvier 1855, et décédé à Bournainville (Eure) le 16 janvier 1893, il était employé de fabrique à son mariage, mais épicier à son décès.
À Épreville-en-Lieuvin (Eure) le samedi 29 mai 1880, domicilié à Drucourt (Eure) chez ses parents Joseph et Marie présents, consentants et soussignés (Marie CATHIGNOL avait appris depuis son propre mariage et signe « f maillet » pour « femme MAILLET »), il épousa Céline Noémie LABOS (ordre des deux prénoms inversé sur l’acte de mariage), couturière, née à Épreville-en-Lieuvin le 2 novembre 1860.
Premier témoin : Jean CATHIGNOL (Jean "le Cadet", l’époux de Marie Rose AMIOT), « oncle du futur », qui signe comme tout le monde (11 signatures : 2 époux, 4 parents, 4 témoins, 1 maire). C’est un beau mariage (25/20 ans environ) mais qui ne nous donnera qu’un seul enfant :
René Joseph MAILLET (né en 1882 à Bournainville), son père étant « apprêteur de rubans » et sa mère toujours couturière. Au recensement de 1891 à Bournainville (le premier qui soit en ligne), Alexandre est épicier et Noémie toujours couturière. René est présent, mais aucun autre enfant. Noémie, devenue veuve, sera à la fois épicière et couturière en 1896 et épicière seulement en 1901. René vit toujours chez sa mère en 1901 mais il travaille désormais, employé chez Mr Georges COURCOL, le grand industriel local. Même situation pour la mère et le fils en 1906. Enfin, l’un et l’autre sont absents de Bournainville au dernier recensement en ligne, en 1911. C’est sa belle-sœur, l’épouse d’Eugène, qui sera l’épicière en cette année 1911. Les deux frères semblaient donc assez liés, ce qui est naturel, bien sûr.
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BB) Eugène MAILLET (1861-1911 au moins)
Né à Bernay le 30 septembre 1861, décédé après le recensement du 31 mars 1911 à Bournainville, il était rubanier à son mariage, et contremaître rubanier lors de ce recensement.
À Épreville-en-Lieuvin le samedi 6 mars 1886, domicilié à Drucourt chez ses parents présents et consentants (Marie CATHIGNOL ne signe pas), Joseph étant devenu « contremaître de filature » et Marie redevenue « rubanière », il épousa Louise Émilie VY, couturière comme sa nouvelle belle-sœur, née à Épreville-en-Lieuvin le 17 juillet 1863.
Parmi les témoins : Marius LABOS, le frère de la belle-sœur d‘Eugène, et Jean Victor LABOS, sans doute le père de Marius et Noémie, ce qui confirme que les deux frères MAILLET étaient très liés. Pourquoi Alexandre MAILLET ne fut-il pas témoin lui-même ? Peut-être était-il absent, pour une raison ou pour une autre (maladie). (Eugène, encore mineur en 1880, n’avait pas pu être le témoin d’Alexandre). C’est encore un beau mariage (24/22 ans) mais qui ne nous donnera lui aussi qu’un seul enfant :
Rachel Marie Cécile MAILLET (née en 1888 à Bournainville), son père étant toujours rubanier et sa mère toujours couturière. Même chose au recensement de 1891 à Bournainville (le premier qui soit en ligne). À noter que la famille habitait « village de l’Église » comme son frère ainsi que le couple Léger CATHIGNOL - Adèle Virginie BUNEL ; car presque tout le monde habitait « village de l’Église » en ce temps-là, à Bournainville. On retrouve Eugène, Louise et leur fille Cécile MAILLET en 1896 ; même lieu, mêmes professions. Puis on retrouve la famille à Drucourt en 1901 et 1906, pour réapparaître à Bournainville en 1911. Eugène travaille pour Mr Georges COURCOL et il est contremaître rubanier ; Louise VY est épicière et est sa propre patronne comme l’était sa belle-sœur Noémie LABOS en 1901 et 1906. Mais leur fille Cécile MAILLET est absente. car mariée fin 1906, la même année que son cousin germain René Joseph (voir plus bas).
En 1901 et 1906, Eugène MAILLET et Louise VY furent donc recensés à Drucourt, au hameau de la Hêtraie. Eugène est déjà contremaître en 1901 (et 1906 bien sûr). Son épouse est toujours couturière. Leur fille Cécile est présente en 1901 mais absente en 1906, travaillant sans doute comme domestique ailleurs (elle a maintenant 17 ans et demi).
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CA) Georges Pierre CATHIGNOL (1868-1923)
Il n’a eu qu’un enfant mort-né avec son épouse Clémence Eugénie HERVIEU.
Mais de sa compagne Hélène Marie GIRARD, il a eu une fille née à Broglie, Pierrette Jacqueline CATHIGNOL (1923-2017).
Celle-ci s’étant mariée (1946), il y a de fortes probabilités pour qu’il y ait une descendance encore de nos jours.
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DA) Ernest Eugène CATHIGNOL (né en 1906)
Il est né dans le 18ème arrondissement de Paris et y a vécu au moins jusqu'au 5/6/1921.
Ensuite, après le décès de son père, a dû quitter Paris pour Saint-Denis (93) avec sa mère qui y est décédée le 27 février 1929. Je ne sais rien d'autre sauf que, si Ernest CATHIGNOL s'est marié, ce n'est pas à Paris avant fin 1940 ni à Saint-Denis avant fin 1942.
L'absence de mention marginale sur son acte de naissance est à la fois surprenante et inquiétante. Peut-être est-il parti vivre à l'étranger, vu qu'il n'avait plus de parents ni de frère ou sœur ; seul lui restait, comme famille, à ma connaissance, son oncle maternel Ernest Juvénal LÉCAILLON (je ne compte pas bien sûr ses cousins CATHIGNOL de l'Eure qu'il n'a sans doute jamais connus).
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Génération IV : 5 branches
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AAA) Marie Désirée CATHIGNOL (1885-1953)
Ouvrière de filature comme sa mère à 15 ans au recensement de Menneval en 1901, elle s’est mariée deux fois et a eu au moins un enfant (de son premier mariage), marié lui aussi.
1) Premier mariage : avec Pierre Désiré MAUREY le lundi 4 septembre 1905 à Menneval.
Né à Duranville (Eure) le 5 novembre 1873, il était maçon, domicilié à Bernay depuis peu (à Orbec auparavant), veuf de Louise Julienne Alphonsine ERNOULT, cette dernière hors-famille donc.
Marie Désirée CATHIGNOL, pour sa part, vivait chez sa mère, Henriette Désirée DELAMARE, sans profession, présente et consentante mais non soussignée. Paul CATHIGNOL, père de Marie Désirée, pour rappel, était mort en 1900.
Marie Désirée était casquettière, âgée d’un peu moins de vingt ans.
Présent à ce mariage, Jean CATHIGNOL "le Cadet" (1843-1923), 62 ans, époux de Marie Rose AMIOT, jardinier à Bernay, grand-oncle de la future, premier témoin de Marie, soussigné. Il fut peut-être le dernier CATHIGNOL de la fratrie de douze enfants à savoir signer, mais depuis, il "faisait" de nombreux mariages, et il signait, il signait, qu’est-ce qu’il signait ! J
Il va signer encore longtemps, durant 17 années encore, ne mourant qu’à 79 ans (et demi) !
De ce premier mariage, Marie Désirée CATHIGNOL aura au moins un fils, Lucien Pierre Delphin MAUREY (1906-1978), né environ un an après à Bernay, qui se mariera et vivra longtemps ; c’est lui qui déclarera le décès de sa mère, au Petit-Quevilly, le 29 août 1953, veuve de son premier mari, et épouse de son second mari.
Donc : postérité probable jusqu’à nos jours, car Pierre Désiré MAUREY et Marie Désirée CATHIGNOL ont peut-être eu d’autres enfants, nés ailleurs qu’à Bernay.
Car si on retrouve le couple au recensement du 10 juillet 1906 à Bernay, 3 rue des Agricoles, (Pierre est journalier Marie, ouvrière de fabrique, est enceinte), on ne le trouve plus au recensement du 29 mai 1911 (du moins, je ne l’ai pas vu). Et, par ailleurs, les naissances en ligne à Bernay, qui vont jusqu’au 31-12-1917, ne donnent pas de naissances d’autres enfants de ce couple, qui a sans doute déjà émigré vers la Seine-Maritime.
Pierre Désiré MAUREY est décédé le 3 décembre 1917 (c’est marqué sur l'acte de remariage de sa veuve) mais j’ignore où (pas marqué).
2) Devenue veuve, Marie Désirée CATHIGNOL, devenue « confectionneuse », s’est remariée, avec un homme divorcé, cette fois :
Albert Émile CŒURDACIER, ouvrier de scierie, né à Elbeuf (Seine-Maritime) le 4 décembre 1874, domicilié au Petit-Quevilly, divorcé de Louise Joséphine DEMARLE depuis le 3 mai 1901.
Marie Désirée CATHIGNOL n’avait pas encore 38 ans et on peut supposer que ce nouveau couple a eu au moins un enfant.
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Bref, globalement, on peut supposer que cette branche de notre famille existe encore en 2019.
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ABA) Jean Robert CATHIGNOL (1908-1964)
Comme détaillé dans l’article 7, mon père se maria deux fois (1934 et 1938) mais n’eut d’enfants que de sa seconde épouse.
Voir génération suivante.
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BAA) René Joseph MAILLET (1882-1961)
Fils d’Alexandre et de Céline Noémie LABOS, il est né à Bournainville (village de l’Église) le 16 juillet 1882. Au recensement du 30 avril 1901, alors qu’il est âgé de 18 ans, il vit chez sa mère veuve (épicière) au Village de l’Église et travaille pour Georges COURCOL, l’industriel local. Même situation pour la mère et le fils au recensement du 31 mars 1906.
Quelques semaines plus tard, il se marie, épousant, à Épreville-en-Lieuvin le mardi 24 avril, Marguerite Octavie RENARD, y née le 4 juillet 1887.
René Joseph MAILLET est qualifié de « comptable », tandis que sa future est qualifiée de « sans profession ». Elle est fille d’un cultivateur et vit chez ses parents, présentes et consentants, bien sûr puisqu’elle est mineure. De son côté, Noémie LABOS est aussi présente et consentante.
Premier témoin du marié : Eugène MAILLET, contremaître de fabrique, oncle du futur.
Second témoin du marié : Georges COURCOL "himself" J, « manufacturier à Bournainville, ami du futur ».
Et aussi son employeur ! J
À noter la présence de Marius LABOS, « amie de la future », qui, décidément, « fait » tous les mariages ! J
Demoiselle Marguerite Octavie RENARD fait un joli mariage, épousant donc, à 18 ans (et demi), un jeune comptable de 23 ans (et demi)… apprécié de son patron !
Le couple a sans doute eu des enfants mais où ont-ils vécu ? Je ne les ai pas trouvés au recensement de 1911 à Bournainville, ni à celui de Drucourt, ni à celui d‘Épreville-en-Lieuvin. Peut-être sont-ils déjà partis pour la Seine-Maritime, car c’est à Rouen qu’ils mourront, Marguerite en mai 1961, René le 29 juillet de cette même année 1961, après avoir pu fêter ensemble leurs noces d’orchidée (55 ans de mariage) !!
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BBA) Rachel Marie Cécile MAILLET (1888-après 1930)
Elle aura une vie moins heureuse (en apparence, évidemment) que son cousin germain René ci-dessus car elle perdra son premier mari à la guerre.
Fille d’Eugène et de Louise Émilie VY, elle est née à Bournainville (village de l’Église) le 28 juin 1888. Elle n’est pas recensée chez ses parents en 1906, étant sans doute domestique quelque part ailleurs. Elle se marie environ 6 mois plus tard, le mercredi 12 septembre 1906, 141 jours seulement après son cousin germain René.
1) Premier mariage
Domiciliée à Drucourt chez ses parents, « propriétaires » à Drucourt, présents et consentants, qualifiée de « sans profession », elle épouse à Drucourt Amand François Édouard PITON, gendarme à cheval domicilié à Pont-Audemer, né au Mesnil-Rogues (Manche) le 29 janvier 1879, demeurant à Pont-Audemer, ses parents étant aussi qualifiés de « propriétaires ».
Premier témoin : Jean CATHIGNOL (Jean "le Cadet", l’époux de Marie Rose AMIOT), 63 ans, « jardinier à Bernay, grand-oncle de la future », qui signe comme tout le monde (11 signatures : 2 époux, 4 parents, 4 témoins, 1 maire).
Il fut peut-être le dernier CATHIGNOL de la fratrie de douze enfants à savoir signer (je me répète), mais depuis, il "faisait" de nombreux mariages, et il signait, il signait, qu’est-ce qu’il signait ! J
Il va signer encore longtemps, durant 16 années encore, ne mourant qu’à 79 ans (et demi) !
Deuxième témoin : Adrien LABOS, instituteur à Toutainville, 48 ans, ami des futurs époux.
Amable Adrien LABOS est un frère de Céline Noémie LABOS, veuve d’Alexandre MAILLET, né 3 ans et demi avant elle.
Troisième témoin : Georges COURCOL, fabricant de rubans, conseiller municipal, délégué cantonal, 54 ans, domicilié à Bournainville, ami des futurs époux. Que nous connaissons bien, maintenant.
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Les gendarmes, on le sait, sont des militaires, et Amand François Édouard PITON va se retrouver sur le front ; il y mourra, qualifié de « chef de brigade », le 27 octobre 1918, à Grivy-Loisy (Ardennes), 15 jours avant l'Armistice ! L
Je n’aurais bien sûr jamais pu le trouver tout seul mais je l’ai retrouvé via Google grâce à une généalogie disponible sur Internet, due à Mme Marie Françoise L’HERMITTE, que je remercie, donnant l’adresse de son site :
http://gw.geneanet.org/lermitou?lang=fr&pz=claude+leon+marie+gerard&nz=lhermitte&ocz=0&m=AD&v=6
Par ailleurs, le site
http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?
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précise qu’il est mort pour la France.
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2) Devenue veuve, Rachel Marie Cécile MAILLET se remariera, mais bien plus tard, le 2 août 1930 à Rouen, ainsi que c’est indiqué en mention marginale de son acte de naissance. Je ne suis pas parvenu à lire le nom de ce second époux.
A-t-elle eu des enfants ? Je n’en sais rien. J’ai cherché de 1907 à 1912 à Pont-Audemer, pensant qu’elle avait dû vivre auprès de son époux suite à son mariage. Mais je n’ai pas trouvé d’enfants PITON.
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CAA) Pierrette Jacqueline CATHIGNOL (1923-2017)
Née à Broglie le 13 mai 1923, elle a épousé Roland Désiré CHEMIN le samedi 2 mars 1946, aussi à Broglie. Je n’ai pas beaucoup d’informations car cet acte de mariage n’est pas en ligne bien sûr, car trop récent.
Je sais que Roland CHEMIN était mécanicien, domicilié comme sa future épouse à Broglie, mais né à La Chapelle-Gauthier (Eure) le 15 mai 1918.
Je n’ai pas d’informations sur une éventuelle descendance.
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Génération V
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C’est la mienne. Mais je ne connais pas beaucoup de monde. J’espère qu’on m’écrira et que je pourrai rajouter des personnes, vivantes ou décédées, car, bien sûr, il y a de nombreux décalages d’années d’une branche à l’autre. Toutes ont toutefois le point commun d’être nées au XX° siècle.
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AAAA) Lucien Pierre Delphin MAUREY (1906-1978)
Pour l’instant, c’est le seul que je connaisse dans cette génération, hormis mes frères et sœurs. J’espère pouvoir combler ces lacunes au fil des mois et des années.
Lucien MAUREY est né à Bernay le 19 septembre 1906. Son acte de naissance est donc en ligne et il nous apprend que son père, Pierre Désiré MAUREY était alors maçon, et sa mère, Marie Désirée CATHIGNOL casquettière.
En mention marginale est écrit « marié à Canteleu (Seine-Maritime) avec Louise Justine VALÈRE le 3 mai 1930 » ; et encore : « décédé au Petit-Quevilly le 31 mars 1978 ».
Je n’ai pas trouvé l'acte de naissance de son épouse car les Archives Départementales en ligne de la Seine-Maritime s’arrêtent en 1902. Et Louise Justine VALÈRE est sans doute née après le 31-12-1902.
Lucien MAUREY était « ouvrier de scierie, domicilié à Rouen » quand il est allé déclarer le décès de sa mère, décédée au Petit-Quevilly le 29 août 1953. On se souvient (voir plus haut) que c’était aussi la profession de son second époux, à leur mariage en 1923. Albert Émile CŒURDACIER ne travaillait plus ce 29 août 1953, mais il était toujours vivant (78 ans).
C’est assez logique que ce soit son premier enfant qui soit allé déclarer le décès de Marie Désirée CATHIGNOL, mais ça ne veut pas dire que Lucien MAUREY était fils unique. Il avait peut-être des frères et sœurs, voire aussi un (ou plusieurs) demi-frère(s) et/ou demi-sœur(s).
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ABAA) Françoise Jeanne Anne-Marie CATHIGNOL (née le 23 janvier 1939 à Bernay)
Comme on le voit, il y a un gros écart d’âge entre ma sœur et son cousin ci-dessus, pourtant de la même génération.
Principale raison : les 23 ans d’écart qui séparent Paul CATHIGNOL, aïeul de Lucien MAUREY, de son frère René Dominique CATHIGNOL, mon aïeul et celui de ma sœur, bien sûr. Principal point commun : la naissance à Bernay pour tous deux.
Pour rappel : Françoise et ses 5 frères et sœur qui suivent sont les enfants de la seconde épouse de mon père divorcé :
Anne-Marie Andrée Charlotte Julia WALTER, née à Vendôme le 8 mars 1913, décédée à Vic-le-Comte le 19 septembre 2003.
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ABAB) Marie-Claire CATHIGNOL (née le 23 mars 1940 à Rouen)
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ABAC) Roland Charles Georges (1941-2002)
Pour rappel : naissance à Bernay le 11 juin 1941. Décès à Tours le 1er avril 2002.
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ABAD) Dominique Jean CATHIGNOL (né le 30 juillet 1944 à Tours)
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ABAE) Pierre-Antoine CATHIGNOL (né le 3 décembre 1949 au Mans)
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ABAF) Jean-François CATHIGNOL (né le 18 juillet 1951 au Mans)
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Et puis c’est tout ce que je connais à ce jour, dans cette génération. Mais il y a plusieurs autres branches "vivaces" et j’espère pouvoir compléter cette généalogie descendante petit à petit.
Je remercie à l’avance les personnes qui voudront bien m’écrire à ce sujet.
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Il me manque donc, dans cette génération :
—— 1) Les éventuels frères et sœurs de Lucien Pierre Delphin MAUREY. Existence probable ; l'ennui, c'est qu'ils ne sont pas nés à Bernay, mais sans doute en Seine-Maritime. Et ils sont sans doute assez peu nombreux car, hélas, le malheureux Pierre Désiré MAUREY est mort jeune, douze ans après son mariage. On peut quand même en espérer quelques-uns.
- Note : le manque de précisions dans l'état civil énerve toujours les généalogistes. Là, lors du second mariage de Marie Désirée, le maire ou son adjoint a écrit : « veuve depuis le 3 décembre 1917 », sans préciser le lieu du décès de Pierre Désiré MAUREY ! C'est bien dommage car il y a d'assez bonnes chances d'y trouver les naissances des frères et sœurs de Lucien MAUREY ! Je ne peux quand même pas "faire" toute la Seine-Maritime !! L
— 1bis) D’éventuels enfants issus du second mariage de Marie Désirée CATHIGNOL. Elle n'avait que 37 ans lors de son second mariage avec Albert Émile CŒURDACIER, et il est probable qu'elle a eu au moins un enfant de ce second mariage.
—— 2) Les éventuels enfants de René Joseph MAILLET et Marguerite Octavie RENARD, nés à partir de 1907.
—— 3) Les éventuels enfants de Rachel Marie Cécile MAILLET et Amand François Édouard PITON, aussi nés à partir de 1907.
— 3bis) D’éventuels enfants issus du second mariage de Rachel Marie Cécile MAILLET et de son second époux. Il n’y en a probablement pas beaucoup car Cécile MAILLET avait 42 ans à son remariage, mais il peut y en avoir un, symbole de cette nouvelle union (j’ai connu cela dans une "famille recomposée" moderne). En 1931 donc.
—— 4) Les éventuels enfants de Pierrette Jacqueline CATHIGNOL et Roland Désiré CHEMIN. Ceux-là, nés fin 1946 au plus tôt, sont à peu près de mon âge. Je n'en connais aucun mais je peux en espérer plusieurs.
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Génération VI
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À partir de là, je ne connais plus que mes nièces et neveux et leurs enfants. Beaucoup se nomment CATHIGNOL, mais pas tous, mon frère Dominique ayant eu trois filles, toutes trois mariées et mamans de plusieurs enfants chacune (plus de dix au total) ! J
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Pierre-Antoine CATHIGNOL, né au Mans le 3 décembre 1949
Contact : cathignol@laposte.net
Édition du vendredi 15 février 2019 à 20h31