AVERTISSEMENT
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Les recensements de Bernay qui figuraient dans le présent article avant 2019 ont été regroupés avec ceux qui figuraient dans l'article N°17.
Se reporter donc à cet article N°17 pour les recensements de 1851 à 1886 (non en ligne) ET les cinq recensements de 1891 à 1911 (en ligne).
Les premiers recensements de Bernay (1836-1841-1846) offrent très peu d'intérêt pour ce blog puisque notre famille CATHIGNOL résidait en Auvergne à cette époque. On pourrait toutefois y trouver des informations d'un petit intérêt concernant l'enfance et la famille de futurs conjoints des CATHIGNOL qui se marieront à partir de 1853 (Marie "l'Aînée", puis mon bisaïeul Pierre "l'Aîné", etc.) à Bernay, mais bon, ils ne sont pas en ligne et on s'en passera donc.
Ne sont pas en ligne non plus les recensements d'après 1911 (à partir de 1921 car il n'y eut pas de recensement en 1916, pour cause de guerre). Là, ça me gêne un peu plus, mais bon, il faudra bien que je m'en passe aussi.
Ce n'est d'ailleurs pas seulement pour Bernay que j'aurais besoin des recensements d'après 1911 car notre famille habita aussi d'autres communes de l'Eure.
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Ce que vous allez lire dans cet article 12, ce sont des compléments aux informations basiques des articles 1 à 8, concernant principalement les matricules militaires.
Dans l'article 13 à suivre, on trouvera divers documents et photographies légués par ma famille,
et qui vont de 1834 (un contrat de mariage) à 1943 (testament de Georges CATHIGNOL, oncle et beau-père de mon père).
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Ce blog a contenu quelques erreurs, que j’ai rectifiées au fur et à mesure que je les ai découvertes. Mes excuses aux lecteurs, notamment à ceux qui sont le plus concernés.
Il en contient sans doute encore, le moins possible j’espère.
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Par rapport à ce que je savais grâce à mes visites à Bernay et Évreux (1988-1990), il y a essentiellement trois nouveautés (§A, §B et §C) :
A) L'état civil
J'ai pu consulter l'état civil des décennies 1883-1892 (la fin me manquait), 1893-1902 et 1903-1912. Et, tout récemment, en 2019, les cinq années 1913-1917 qui viennent d'être mises en ligne.
Il me manque toutefois 20 années (1918-1937), disponibles seulement aux A.D. d'Évreux, et non en ligne sur le site http://archives.eure.fr/.
Ces nouveautés d'état civil ont logiquement été incorporées aux articles 1 à 8, à leur place logique. Toutefois, vous en retrouverez ci-dessous, pour bien resituer les personnages, notamment quand on les retrouve dans les recensements, aussi vers 1900.
B) Les recensements
C'était le plat de résistance de cet article. Voir maintenant l'article N°17, comme expliqué ci-dessus. Les recensements apprennent beaucoup de choses ; et c'est vivant de suivre ainsi les diverses branches des CATHIGNOL de l'époque. Beaucoup d'infos, donc.
Hélas, il me manque encore des informations très intéressantes, notamment toutes celles qui découlent des recensements à Bernay (et ailleurs dans le département de l’Eure) des années 1921, 1926, 1931, 1936, 1946, 1954, 1962, 1968, 1975 et 1982.
En effet, la loi autorise la consultation des recensements de plus de 30 ans d’âge (contrairement à l’état civil qui exige 75 ans pour les actes de naissance et de mariage, et, "en théorie", aucun délai pour les actes de décès).
Le département de l'Eure n'a pas souhaité mettre en ligne les recensements de moins de 100 ans d'âge, alors que c'est autorisé par la loi actuelle. Certes, la CNIL « ne le recommande pas », mais elle ne l'interdit pas non plus !!
Pour les années antérieures à 1891, les A.D. de l'Eure se sont heurté à un problème désagréable, expliqué sur leur site :
« Les listes de la collection préfectorale antérieures à 1891 n'ont pas été conservées. Seule subsiste la collection communale. »
Bref, les "vieux" recensements et les "récents" recensements ne sont consultables qu'en Normandie ! L
Heureusement, lors du premier trimestre 2015, mon cousin normand Jean Paul CHORIN m'a offert de nombreux documents seulement consultables aux Archives Départementales d'Évreux, où il s'est rendu plusieurs fois, bien que n'habitant pas ce département. Ses trouvailles feront l'objet d'un autre article mais m'ont déjà permis de gommer des incertitudes dans celui-ci et dans d'autres (articles basiques 1 à 8, notamment). Je l'en remercie vivement !
Et, en complément, toujours bénévolement, Madame et Monsieur Daniel SALLET, ce dernier administrateur du Cercle Généalogique de l'Eure, responsable des antennes de Bernay et Beaumont-le-Roger, se sont déplacés à Évreux et m'ont offert gracieusement les précieux résultats de leur consultation des recensements de 1851 et 1856. Je les en remercie vivement aussi, bien sûr.
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J’ai bien conscience que les informations que je donne sur la famille CATHIGNOL forment un ensemble très difficile à appréhender. Mais les informations me sont arrivées par morceaux, de 1988 à cette année 2019, et ceci explique un peu cela.
Pour que le lecteur s’y retrouve un peu mieux dans les différents personnages, j’utilise donc assez souvent des redondances, rappelant qui est qui, pour les lecteurs qui n’ont pas en tête la généalogie des 54 CATHIGNOL connus de moi et existant ou ayant existé au 31/12/2018.
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Enfin je n’ai pas exploré les actes notariaux (ou notariés, on dit les deux) des A.D. du Puy-de-Dôme et encore moins du Cantal concernant Jean CATHIGNOL éponyme et sa famille.
Pour ceux du Cantal, c’est hors de question, car, de Clermont-Ferrand, on a plus vite fait d'aller à Évreux qu'à Aurillac (sauf à pied).
Pour ceux du Puy-de-Dôme, j’ai manqué de chance. En effet, le notaire possédant les actes d’Égliseneuve-d’Entraigues et alentours a été le dernier à les déposer aux Archives Départementales, s’opposant à la loi française durant plus de vingt ans. À sa nomination comme Conservateur, le dynamique (et sympathique) Mr Henri HOURS a fait respecter la loi. Mais j’ai arrêté d’aller aux A.D. du Puy-de-Dôme (vers 2000) avant le classement de ces archives. C’est bien sûr fait désormais. Mais je ne sors plus beaucoup de chez moi, et je ne sais donc pas quand je lirai les documents qui s’y trouvent et qui concernent ma famille.
Toutefois, en 2018, je me suis rendu une fois aux A.D. du Puy-de-Dôme pour y trouver le plus important de tous ces documents, à savoir le contrat de mariage de Jean CATHIGNOL et Antoinette LENÈGRE. Ce contrat de mariage eut lieu le matin même du mariage (qui eut lieu à dix heures) et fut rédigé par l'adjoint au maire qui maria environ une heure après nos trisaïeuls.
L'orthographe CATHIGNOL était donc déjà présente. Vous trouverez ce contrat de mariage dans l'article N°21.
— Note : il n'était pas rare qu'un contrat de mariage fût signé le jour même du mariage, et même juste avant celui-ci. Cela permettait d'éviter de fâcheux incidents comme on en verra sur le présent blog, dans un article postérieur à l'article 21.
— Note : et il n'était pas rare non plus qu'un notaire fût aussi adjoint au maire de sa commune, comme dans le cas présent. On reverra ça en Normandie avec Maître Pierre Hippolyte HACHE, notaire à Bernay et aussi adjoint au maire.
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Maintenant donc, voici ces nouveautés, classées par ordre chronologique des CATHIGNOL, avec parfois des exceptions, pour garder l'unité des diverses branches familiales.
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Note 1 : on trouve, sur Internet, via Google, des généalogies de descendants de CATHIGNOL. J’ai lu ce que j’ai trouvé, mais je n’ai absolument rien appris. Il y a d’ailleurs, de temps à autre, des inexactitudes. Comme je l’ai souvent dit, on a très vite fait de se tromper en recopiant une date ou un lieu.
Si un jour j’apprends quelque chose en lisant une de ces généalogies en ligne, je citerai son auteur, ça va de soi. Et je l'informerai de cela, si je trouve un moyen de le joindre.
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Note 2 : à Bernay, aussi bien dans l’état civil que dans les recensements, j'ai rarement trouvé de faute d’orthographe à CATHIGNOL, patronyme pourtant lu au moins une cinquantaine de fois. Ça m’a surpris agréablement. Le "H" a toutefois été oublié sur l'acte de naissance de Désirée CATHIGNOL (la plus grosse faute) et quelquefois aussi dans d'autres actes.
Et deux fois, en dehors de Bernay, à Menneval (recensement de 1891) et à Broglie (décès de 1923).
Mais, dans les premiers recensements (ceux qui m'ont été offerts, de 1851 à 1886), mon patronyme était très souvent orthographié incorrectement. Exemple : CATIGNOLLES.
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Note 3 : outre les NMD, se trouvent également en ligne les Publications de Mariage. Outil rare et souvent très précieux, quand un homme va se marier chez sa fiancée puis la « ramène » dans sa propre commune après le mariage.
Hélas, dans le cadre de ces recherches, ça ne m’a été d’aucune utilité. Je n’ai retrouvé que des mariages CATHIGNOL que j’avais déjà, car tous célébrés à Bernay.
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Note 4 : pour qui voudrait faire des recherches, ne pas oublier que l’ordre alphabétique n’est pas toujours respecté comme de nos jours. Ainsi, à Évreux, pourtant chef-lieu de l'Eure, celui qui a établi, en 1903, les tables de la décennie allant de 1893 à 1902, ignorait totalement le classement alphabétique à l’intérieur d’une même initiale. Un "CATHIGNOL" peut donc se trouver après un "CHEVALIER", et celui-ci après un "COUSIN". Ne jamais oublier non plus de regarder en fin de table, où sont rassemblés les noms oubliés ainsi que les mentions marginales en nombre trop grand pour être placées sur l’acte de naissance.
Enfin, il y a des erreurs sans solution. Ainsi, j’ai trouvé un "CHAMPION" à la lettre G. Contre de telles erreurs, il n’y a pas de défense, évidemment.
Ne pas oublier non plus que 7bre veut dire septembre, 8bre veut dire octobre, 9bre veut dire novembre et Xbre veut dire décembre.
À ce propos, en page 103 du "Nouveau guide de généalogie" (de Robert AUBLET, éditions "Ouest-France", © 1986), la date du 28 octobre 1830 a été choisie pour illustrer ce type d’abréviations aujourd’hui disparue.
Mais, comme l’auteur est un ignorant, il a écrit :
« le 28-8-1830 risque d’être le 28 octobre 1830 (28-10-1830 aujourd’hui) et non le 28 août. »
Visiblement, ce monsieur Robert AUBLET n’a pas dû faire beaucoup de généalogie dans sa vie avant de pondre son bouquin.
Car JAMAIS le 28 octobre 1830 (28/10/1830 ou 28-10-1830 aujourd’hui) n’a été abrégé par 28-8-1830, ainsi qu’il ose le prétendre !
L’abréviation utilisée au 19ème siècle et aussi avant était : 28 8bre 1830 !! L’exposant après le 8 change tout !
Vous pouvez le vérifier par vous-même car, par une curieuse coïncidence, cette date qu’il a choisie est celle du mariage de Jean "éponyme" CATHIGNOL avec Antoinette LENÈGRE !!!!!!!!!!
Et je vous ai donné le lien dans l’article N°2.
Le revoici :
— Début du mariage (acte N°14, tout en bas à droite de la vue 160 sur 190), ici :
— Fin du mariage (toujours acte N°14 bien sûr, tout en haut à gauche de la vue 161 sur 190), ici :
J’ajoute que, contrairement à ce que prétend encore ce monsieur dans son second exemple, décembre ne s’abrégeait pas en « 10 » mais en « Xbre ». En tout cas dans les seize départements où j’ai des ancêtres, ce qui fait déjà beaucoup !
Je vous joins la photocopie de son énormité, commentée manuellement par moi il y a environ 25 ans, donc avant ma lecture du contrat de mariage de Jean "éponyme" CATHIGNOL avec Antoinette LENÈGRE.
La voici (mon blog a "couché" l'image, j'ignore pourquoi) L :
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C) Les matricules militaires
Je suis parvenu à exploiter les documents militaires qui vont de 1867 à 1925 et j'ai retrouvé plusieurs CATHIGNOL.
Mais ce que j’ai appris n’est pas bien extraordinaire. Toutefois j’en dirai un mot ci-après, sur les personnes concernées, au nombre de six : Paul (né en 1856), Jules (né en 1863), Gabriel Alfred (né en 1864), Georges Pierre (né en 1868, cousin germain des trois précédents et des deux suivants), Georges (né en 1875, oncle puis aussi beau-père de mon père) et René Dominique CATHIGNOL (né en 1879, père de mon père), ces deux derniers frères des trois premiers. Tous les autres sont nés trop tôt ou trop tard.
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14/54) Paul CATHIGNOL, fils aîné de Pierre l’Aîné, mon bisaïeul.
Je n’ai pas tout compris des diverses informations que j’ai lues, et, à plus forte raison, les nombreuses informations que je n’ai pas su lire. Ça se reproduira souvent dans ces différents documents militaires où bien des choses (parfois illisibles ou en surcharge du reste) ont dépassé ma compréhension.
Il est écrit que ses parents sont domiciliés à Bernay, rue du Collège. Mais lui réside « en Afrique ».
Il est encore écrit qu’il fut « engagé volontaire au 3ème Régiment des Zouaves le 13 juin 1874 » ; et « libéré le 21 juin 1877 ».
Paul avait donc devancé l’appel et fut militaire durant trois ans ; « à Philippeville », précise-t-on. Il ne s’agit pas de la ville de Belgique, bien sûr, mais d’une ville d’Algérie qui s’appelle Skikda de nos jours.
Si j’ai bien compris, la fiche militaire était toujours remplie l’année de la « classe », l’année des 20 ans du jeune homme.
Voilà pourquoi il résidait déjà en Afrique. On aura la même chose pour Jules, son frère, engagé pour 5 ans, lui, et non pour 3 ans comme Paul.
Il n’y a pas de description physique de Paul CATHIGNOL. Les descriptions physiques, ça viendra plus tard.
Par contre il y a la mention suivante :
« Condamné par le Tribunal Correctionnel de Bernay le 18 juin 1885 à trois jours de prison pour outrages à agents. »
Sans vouloir chercher à excuser mon grand-oncle Paul, je rappelle que, en juin 1885, il était déjà père de quatre enfants tous mort-nés, et que son épouse attendait un cinquième enfant. Il y avait donc de quoi être très déprimé, et donc un peu nerveux ! L
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16/54) Jules CATHIGNOL, né à Bernay le 4 avril 1863, frère du précédent.
C’est celui de la famille qui a eu la plus longue carrière militaire. Inachevée, hélas.
Il résidait à « Constantine, département d’Algérie ».
Lui aussi avait devancé l'appel, s'engageant à 19 ans. D'où sa présence déjà en Algérie quand on a rempli sa fiche, l'année de ses 20 ans.
« Engagé volontaire pour 5 ans à la mairie d’Évreux le 5 octobre 1882 dans le 3ème Régiment de Zouaves. »
Il passera lui aussi par Philippeville (Algérie) avant de décéder de la variole à l’hôpital militaire de Nam Dinh (Tonkin, aujourd’hui au Viêt-Nam) le 27 décembre 1886.
Il lui restait moins d’un an à faire.
Ce jeune homme était musicien (voir chapitre XIII). Il « mesurait 1,60 m », et avait « les cheveux châtains » et les « yeux gris », dans un visage « ovale ». Il avait un "degré d’instruction générale" de « 3 ».
Sur Internet, j’ai retrouvé "l’instruction du 26 novembre 1872", qui permet de comprendre le degré d’instruction. Voilà :
Degré 0 : ne sait ni lire, ni écrire.
Degré 1 : sait lire seulement.
Degré 2 : sait lire et écrire.
Degré 3 : possède une instruction primaire. [cas de Jules, donc]
Degré 4 : a obtenu le brevet de l'enseignement primaire.
Degré 5 : bachelier, licencié, etc. (avec indication de diplôme).
Degré X : dont on n'a pas pu vérifier l'instruction.
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17/54) Gabriel Alfred CATHIGNOL, né à Bernay le 3 mai 1864, frère des deux précédents.
Il fait partie de ceux dont je ne savais rien et que j’ai retrouvés !
Il était à la fois le quatrième enfant (sur sept) et le quatrième garçon (sur six) de mes bisaïeuls Pierre "l’Aîné" CATHIGNOL et Maria Amélie LEROUX.
Il a eu une triste vie, mourant célibataire sans profession à Évreux, âgé de 41 ans, le 21 mai 1905. L
Évidemment, je n’aurais jamais été le rechercher là, dans cette ville où jamais aucun autre CATHIGNOL n’a mis les pieds, à ma connaissance, ni aucun conjoint, parent, etc.
Mais, par chance pour moi, l’acte de son décès a été retranscrit sur les registres de Bernay.
J’ai lu les deux actes, qui sont identiques.
Il est décédé « section de Navarre, route de Conches, où il résidait ».
À tout hasard, j’ai recherché sa présence à Évreux, section de Navarre, route de Conches, au recensement précédent, en 1901. Mais bien entendu, il n’y était pas. C’est toujours comme ça : ils déménagent sans cesse ! L Surtout un homme qui est sans profession, et célibataire de surcroît !
Note : je n’ai pas "fait" tout Évreux, c’est trop long, compte tenu que je n’ai aucune certitude de l’y trouver.
À noter que, au recensement de 1891 de Bernay, il ne vivait déjà plus chez ses parents, mes bisaïeuls. C’est assez normal car il avait déjà 27 ans.
Il a été convoqué pour son service militaire l’année de ses 20 ans, en 1884 donc. Mais il a été exempté ! Réformé, donc, sans doute, dirait-on aujourd’hui. Probablement souffrait-il d’un problème physique assez important, mais aucune précision n’est donnée.
En tout cas, ça peut expliquer qu’il n’ait pas trouvé à se marier.
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Je termine la série des fils devenus adultes (cinq sur six) de mon bisaïeul Pierre, bien que soit déjà né (en 1868) Georges Pierre CATHIGNOL, fils de Jean "le Cadet" et Marie Rose AMIOT, parce que c‘est plus simple, je pense.
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21/54) Georges CATHIGNOL, né le 14 juin 1875 à Bernay, qui fut d’abord l’oncle puis le beau-père de mon père.
Résidant à Bernay. Employé au Greffe Civil. L’année de ses 20 ans, soit en 1895.
« Ajourné en 1896. Ajourné en 1897. Exempté en 1898 pour hypertrophie cardiaque. »
Pas clair pour moi. Mais Georges, recensé chez sa mère en 1896, n’a sans doute pas fait son service militaire.
Peut-être qu’on l’a examiné trois années de suite avant de le réformer définitivement. Je ne sais pas.
Aucune description physique.
Degré d’instruction générale : « 1. 2. 3 » (bizarre, je m'attendais à 4).
Sur Internet, j’ai retrouvé "l’instruction du 4 décembre 1889", dont ont dépendu Georges et René. Et j’ai trouvé le même texte que pour Jules (voir plus haut).
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23/54) René Dominique CATHIGNOL, né le 24 octobre 1879 à Bernay, père de mon père, qui ne le connut pas, ou si peu.
Résidant à Bernay. Ouvrier fondeur. L’année de ses 20 ans, soit en 1899.
Mon aïeul « mesurait 1,69 m », il avait « les cheveux châtains » et les « yeux châtains » (aussi), dans un visage « ovale ». Il avait un "degré d’instruction générale" de « 3 » (comme feu son frère Jules, donc).
Est encore écrit : « Dispensé car un frère mort au service ». Mais je n’ai pas compris de quoi il a été dispensé car par ailleurs, il est écrit qu’il a été « canonnier », du 14 novembre 1900 au 21 septembre 1901, si j’ai bien compris.
Le tout avec « certificat de bonne conduite ».
Peut-être a-t-il fait un service militaire de seulement dix mois ou un an, du fait du décès militaire de Jules, je ne sais pas.
En tout cas, c’est compatible avec son absence au recensement du printemps 1901.
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20/54) Georges Pierre CATHIGNOL, né à Bernay le 24 avril 1868, fils de Jean "le Cadet" et de Marie Rose AMIOT, cousin germain de Paul, Jules, Gabriel Alfred, Georges et de mon aïeul René Dominique, tous cinq frères étudiés ci-dessus.
Pour ce qui est de son service militaire, Georges Pierre, à 20 ans (1888), était « jardinier », « résidant à Bernay ».
Ce service militaire fut effectué de 1889 à 1892.
Il avait le même degré d’instruction bizarre que son cousin germain Georges : « 1, 2, 3 ».
Il était plutôt grand (1,74 m). Il avait les cheveux « noirs », les yeux « noirs », le tout dans un visage « ovale ».
Il a servi dans l’infanterie, atteignant le grade de caporal (29 septembre 1891).
C’est pas terrible, mais c’est mieux que ses 5 cousins ! J J
Il a obtenu à la fin son « certificat de bonne conduite ».
Par la suite, il fut rappelé régulièrement, comme tous les anciens militaires, et on trouve ceci sur sa fiche :
« Réformé définitivement le 20 juin 1898 pour hypertrophie du cœur et insuffisance mitrale. »
Donc, pas une santé parfaite, ce qui explique peut-être son décès assez jeune, à 55 ans (par rapport à son père et même sa mère).
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Contact : cathignol@laposte.net
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Édition du mercredi 6 février 2019 à 23h59.
Note : je suis un "farouche" militant de l’abréviation "Mr" pour "Monsieur". Ce n’est pas un anglicisme ; je prends seulement la première et la dernière lettre du mot français. Un peu comme pour "Mme" et "Mlle". Car l’abréviation officielle "M." porte à confusion avec celle d’un prénom (Marie ou Michel, par exemple) (ça m’est arrivé avec une « Monique », que l’on a prise pour un « Monsieur » car abrégée en « M. » ; vous n'en saurez pas plus ! J).