Pour chaque enfant né "CATHIGNOL", je continuerai ma double numérotation comme dans l'article précédent :
D'abord son numéro d'ordre dans sa fratrie. Puis son numéro d'ordre dans la liste des "CATHIGNOL".
Sur les douze enfants du couple de départ, nous n'aurons finalement que trois familles "CATHIGNOL" !
À savoir celle de mon bisaïeul Pierre "l'Aîné", celle de Jean "le Cadet", qui épousa Marie Rose AMIOT, et celle de Pierre "le Cadet", qui eut un fils de sa seconde épouse, Ernest Eugène CATHIGNOL.
En effet, je ne connais pas d'enfant de Léger, pourtant marié ; couple stérile sans doute.
Quant à Géraud, Jean "l’Aîné" et Jean-Marie, ils sont décédés enfants, le premier et le troisième en bas âge.
Et Jacques ne s’est pas marié non plus, décédant soldat.
Voilà pour ce qui est des 8 garçons.
Pour ce qui est des filles, Marie "la Cadette" est décédée en bas âge ; Françoise s’est mariée mais, morte un an après son mariage, n’a pas laissé de postérité adulte ; et Désirée est morte célibataire, sans postérité.
Reste bien Marie "l’Aînée", qui s’est mariée et a eu au moins quatre enfants, mais ceux-ci ont porté évidemment le nom de leur père, soit "MAILLET".
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Un petit mot sur cette famille (nouveauté mai 2015) car j’ai oublié d’en parler dans mes autres articles. Le couple, marié en 1853, a vécu normalement à Bernay jusque fin 1864. Quatre enfants sont nés à Bernay :
— Alexandre MAILLET, né le 13 janvier 1855.
— Paul Fortuné MAILLET, né à Bernay le 25 avril 1859. Y décédé le 16 décembre 1863.
— Eugène MAILLET, né à Bernay le 30 septembre 1861.
— Marie Anaïs MAILLET, née à Bernay le 28 décembre 1864.
Puis la famille disparaît de Bernay et je ne l'ai retrouvée que le 1er août 2015 ! Et seulement à partir du recensement de 1891, à Drucourt pour le couple parental et à Bournainville pour leurs fils Alexandre et Eugène.
Où la famille a-t-elle vécu après le départ de Bernay ? Peut-être à Épreville-en-Lieuvin, car c'est là qu'Alexandre et Eugène se sont mariés.
Aucune nouvelle de Marie Anaïs MAILLET, par contre.
Drucourt et Bournainville (de nos jours Bournainville-Farverolles après fusion en 1965 avec Faverolles-les-Mares) sont deux communes voisines situées à 10 km au nord-ouest de Bernay. Épreville-en-Lieuvin, par contre, est située à environ 13 km au nord (légèrement à l'ouest) de Bernay. Et à environ 9 ou 10 km à vol d'oiseau, au nord (légèrement à l'est) de Drucourt et Bournainville-Faverolles.
J'étudierai la descendance MAILLET dans l'article 16, à paraître.
Ici je me contente de signaler le décès de Joseph MAILLET en 1892 à Drucourt, et celui de sa veuve Marie CATHIGNOL en 1896 aussi à Drucourt, l'un et l'autre âgés de 60 ans à leur décès. Curieusement, bien qu'âgés de 33 et 28 ans fin 1864, il semble qu'ils n'aient pas eu d'autres enfants ; ou alors des enfants qui n'ont pas vécu longtemps.
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Revenons donc maintenant aux deux familles "CATHIGNOL".
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A) La descendance de Pierre "l’Aîné" et de Maria Amélie LEROUX
C’est la branche qui nous fournit une postérité "CATHIGNOL" jusqu’à nos jours.
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1-14) Paul CATHIGNOL (1856-1900)
Sa vie sera terrible, comme on le verra quand on étudiera sa descendance.
Il naquit le 15 mai 1856, rue de la Couture à Bernay, chez ses père et mère. Son père n'était encore qu'un simple journalier de 24 ans, qui signa d'une écriture cursive avec des "pleins" et des "déliés" très marqués : catignolle.
Parmi les témoins qui signent : Léon Paul LESAGE, « 37 ans, écrivain ».
Cette profession d'écrivain consistait tout simplement à écrire en lieu et place des illettrés.
Léon LESAGE a signé d'innombrables actes d'état civil à Bernay.
Marié. Dont postérité jusqu‘à nos jours ; mais plus de "CATHIGNOL" vivants.
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2-15) Pierre Gustave CATHIGNOL (1859-1871)
Il naquit le 7 novembre 1859, rue de la Couture à Bernay, chez ses père et mère. Son père avait 27 ans et il était désormais « employé au Chemin de Fer », profession qu'il gardera presque jusqu'à sa retraite. Il signe aisément : catignolle (avec peut-être un "s" à la fin).
Présent aussi (et soussigné, bien sûr !) : Léon Paul LESAGE, « 40 ans, limonadier ». Eh oui, deux professions valent mieux qu'une, n'est-ce pas, cher monsieur Léon ? J
Décédé enfant.
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3-16) Jules CATHIGNOL (1863-1886)
Il naquit le 4 avril 1863, rue de Lisieux à Bernay, chez ses père et mère. Pierre, 31 ans, est « employé au Chemin de Fer », et Maria, 27 ans, est toujours qualifiée de « son épouse » par notre "ami" Pierre H. HACHE.
Pierre est présent et signe d'une façon moderne : on ne distingue pas toutes les lettres.
Décédé célibataire militaire. Sans postérité.
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4-17) Gabriel Alfred CATHIGNOL (1864-1905)
Il naquit le 3 mai 1864, rue de Lisieux à Bernay, chez ses père et mère. Son père est toujours « employé au Chemin de Fer ».
Décédé célibataire. Sans postérité.
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5-19) Marie CATHIGNOL (1867-1905)
Elle naquit le 13 février 1867, rue du Collège à Bernay, chez ses père et mère. Son père, « âgé de 34 ans », est « employé au Chemin de Fer de l'Ouest ». Il signe : Cathignol.
Mariée. Un seul enfant, décédé en bas âge. Postérité éteinte, donc.
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6-21) Georges CATHIGNOL (1875-1945)
Il naquit le 14 juin 1875, passage Grand-Bourg rue d'Alençon à Bernay. Son père y est dit « employé au Chemin de Fer de l'Ouest, âgé de 43 ans ». Il signe : Cathignol.
Beau-frère de la mère de mon père, puis son second époux quelques années après le décès de mon aïeul paternel, Georges CATHIGNOL fut donc à la fois l'oncle et le beau-père de mon père. Il ne laissa pas de postérité.
Il fut l’héritier de sa tante Désirée CATHIGNOL et choisit mon père comme héritier.
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7-23) René Dominique CATHIGNOL (1879-1909)
Il naquit le 24 septembre 1879, route de la Barre à Bernay. Son père a « 47 ans » et est « employé au Chemin de Fer de l'Ouest ». Il signe d'une signature de façon moderne, peu lisible.
Maria Amélie LEROUX, « son épouse, 43 ans », est « lingère ».
René CATHIGNOL fut mon aïeul paternel.
Vous pouvez voir son acte de naissance ici ("8 Mi 5176", vue 44 sur 326, à cheval sur la page de gauche et celle de droite), qui est un lien vers :
http://archives.eure.fr/ark:/26335/a0114407447263151T6/87d7dc4eb6
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B) La descendance de Jean "le Cadet" et Marie Rose AMIOT
Postérité jusqu’à nos jours. Mais terminée pour les "CATHIGNOL" par une fille née en 1923, mariée en 1946, décédée en 2017.
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1-18) "Une Fille" CATHIGNOL (1866-1866)
C'est le début d'une malédiction familiale qui verra 6 enfants naître sans vie en moins de 28 ans, dont 4 en moins de 5 ans, des mêmes parents pour ces derniers.
J'ai comptabilisé ces enfants pour deux raisons :
a) Ils figurent sur l'état civil, même si c'est uniquement dans l'état civil des décès.
b) Ils permettent d'avoir une idée de ce que fut la vie des familles "CATHIGNOL" de l'époque.
Ce n'est pas DU TOUT la même chose en effet que d'avoir une fille unique qui vivra et se mariera, et d'avoir une fille seule à vivre plus de cinq mois dans une fratrie de sept enfants, même si elle se marie ; et c'est hélas ce qui arrivera à Paul CATHIGNOL cité plus haut et à son épouse.
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Cette première fille est née et décédée le 28 juin 1866, hameau des Champeaux à Bernay, chez ses père et mère. Jean est « journalier, âgé de 22 ans et demi » (exact) et Marie Rose est « son épouse, âgée de 19 ans » (exact). Jean a déclaré ne pas savoir signer. Son beau-père, Louis Michel AMIOT, qui l'accompagnait, a signé aisément.
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2-20) Georges Pierre CATHIGNOL (1868-1923)
Marié. Dont postérité jusqu‘à nos jours. Mais pas postérité "CATHIGNOL" jusqu'à nos jours.
Il naquit le 24 avril 1868 au hameau de Champeaux à Bernay, chez ses père et mère.
Jean, « 24 ans », est toujours journalier, et son épouse a « 21 ans ».
Jean n'a pas su signer, mais les deux témoins ont signé :
a) Pierre CATHIGNOL, « 37 ans, employé au Chemin de Fer ».
b) Léger CATHIGNOL, « 29 ans, aussi employé au Chemin de Fer ». (les quatre âges sont exacts.)
Les deux témoins sont dits « oncles paternels de l'enfant, domiciliés à Bernay ».
Pierre "l'Aîné", premier témoin, est mon bisaïeul ; peut-être aussi le parrain, vu le second prénom du nouveau-né. Léger est le seul autre frère aîné de Jean "le Cadet" encore en vie.
Jean, est présent, bien sûr, il est le "déclarant". C'est donc sympathique de voir ces trois frères réunis ici. J
Pierre signe aisément, de façon moderne à peine lisible : Cathignol.
Léger signe difficilement, mais néanmoins aussi d'une écriture cursive : cathignole.
À noter, en passant, que c'est là une orthographe encore inconnue. Je dois en avoir une cinquantaine en tout.
Et que c'est la première et dernière fois que je vois Léger signer. Il a dû apprendre à écrire pour pouvoir, lui aussi, entrer au "Chemin de Fer". Mais il n’y restera pas, contrairement à Pierre. Léger avait peut-être un travail plus dur, étant moins instruit.
Jean ne sait pas encore signer, mais il apprendra, lui aussi. Il a le temps, il vivra presque... 80 ans ! J
Enfin, bien que tous deux soient encore vivants et domiciliés à Bernay au tout début de 1911, Jean "le Cadet" CATHIGNOL et Marie Rose AMIOT n'auront plus d'autre enfant. L
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C) La descendance de Pierre "Le Cadet" et de sa seconde épouse, Marthe Alphonsine LÉCAILLON
Pierre "Le Cadet" n'eut pas d'enfant (connu de moi) de sa première épouse Camille Anastasie AUGÉ (épousée à Bernay, le 13/10/1875). Il est bien possible qu'il en ait eu, mais alors ni à Bernay ni à Paris.
J'ignore tout de sa vie après son mariage avec Camille Anastasie AUGÉ. Est-il parti directement pour Paris ? En ce cas, il n'a pas eu d'enfant de cette première épouse.
Mais il n'est pas impossible qu'il soit allé vivre ailleurs avant de s'installer à Paris, où je ne le retrouve que plus de 23 ans après son mariage, au décès de cette première épouse, le 14 mai 1899. En ce cas, le couple a pu avoir un enfant (ou même plusieurs), décédé(s) en bas âge par exemple.
Ça paraît peu vraisemblable mais des choses "peu vraisemblables" arrivent parfois.
Ainsi, en 2015, ayant pu étudier l'état civil de Paris jusqu'en 1902, je pensais que Pierre "le Cadet" n'avait pas eu non plus d'enfant de sa seconde épouse. En effet il a épousé (à Paris 10ème) Marthe Alphonsine LÉCAILLON le 9/12/1899, et il n'est pas né d'enfant CATHIGNOL dans tout Paris en 1900, 1901, 1902.
Et pourtant ce couple a fini par avoir un enfant !! En 1906 (découvert le 10 septembre 2018, suite à une plus grande ouverture au public des archives du 20ème siècle) !!
Évidemment, le décalage générationnel est énorme car d'une part Pierre "le Cadet" CATHIGNOL était le dernier fils de Jean et Antoinette LENÈGRE, et, d'autre part, il était âgé de 54 ans (et demi) lorsque cet enfant est né !! Son épouse avait 39 ans et elle n'eut pas d'autre enfant CATHIGNOL (ou alors pas à Paris).
On a donc :
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1-31) Ernest Eugène CATHIGNOL, né à Paris 18ème le 17 avril 1906.
Je l'ai trouvé sans le chercher, bien sûr. Ce que je cherchais, c'était le décès de son père, et, comme il déménageait souvent, je faisais tous les arrondissements de Paris.
Pierre "le Cadet" CATHIGNOL est décédé le 5 juin 1921, toujours dans le 18ème.
Comme c'était à prévoir, il est mort avant sa femme. Et ça ne m'arrangeait pas du tout !
Car comme c'était à craindre, Marthe Alphonsine LÉCAILLON, très attachée à son frère Ernest, témoin à son mariage et parrain de son enfant, a quitté Paris où elle n'est pas décédée (on a les décès jusqu'en 1986 maintenant !!).
Explication ? Ernest LÉCAILLON et sa famille vivaient à... Saint-Denis !! Et Marthe Alphonsine a dû quitter Paris pour Saint-Denis. Enfin je suppose. Et bien sûr, elle a dû y emmener son fils, tout juste âgé de 15 ans. J'ai donc voulu faire des recherches à Saint-Denis. Mais il se trouve que l'état civil de la Seine-Saint-Denis n'est pas en ligne. Eh oui, c'est comme ça. Cette ville est dirigée par un maire communiste et, ce qu'ils ont trouvé à faire, dans les Archives Départementales du 93, c'est de mettre en ligne les journaux de l'Humanité d'autrefois et plein d'autres trucs communistes, comme des documents sur la CGT. Mais d'état civil, point ! Ils le feront un jour, qu'ils disent sur leur site ! Bref, je suis coincé ! Sauf bien sûr si quelqu'un veut faire les recherches à ma place, car on peut consulter l'état civil du 93 sur place.
Bref, à ce jour, je ne sais pas ce qu'est devenu Ernest Eugène CATHIGNOL.
À moins qu'il ait (par exemple) émigré au Canada et ait changé de nom, se faisant par exemple appelé "LEFRANÇAIS", je pense que sa descendance est éteinte, ou plus probablement, qu'il n'en a pas eu. Car il est inconnu de Google et inconnu de GENEANET. Ceci dit, je n'ai aucune preuve, bien sûr. Très dommage, vraiment. L
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Jean CATHIGNOL et Antoinette LENÈGRE, malgré leur douze enfants dont huit garçons, n'auront donc eu, à ma connaissance, que 10 petits-enfants nés "CATHIGNOL".
Et, on le verra, beaucoup mourront sans postérité. L
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Après avoir étudié les enfants des "CATHIGNOL" de cette génération N°2, voyons ce que fut la vie de chacun des 12 frères et sœurs.
Note : les informations obtenues aux recensements de 1856 à 1886 sont dus aux travaux bénévoles effectués à Évreux en janvier-mars 2015 par mon cousin Jean Paul CHORIN, que je remercie une nouvelle fois ici.
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1) Pierre "l'Aîné" CATHIGNOL (1832-1892), mon bisaïeul, fut sans doute d’abord cultivateur, journalier ou domestique à Égliseneuve-d’Entraigues, qu’il quitta à 15 ans et demi ou 16 ans. Puis, après avoir été « domestique » (à son mariage, en 1854) et sans doute avoir exercé divers petits travaux, comme c’était l’usage dans notre famille, il rentra assez vite au chemin de fer où il fit carrière, dans la « Société des Chemins de Fer de l‘Ouest ».
Il est en effet encore « journalier » à la naissance de son fils aîné Paul (1856) mais déjà « employé au Chemin de Fer » à la naissance de Pierre Gustave, son second enfant (1859).
Il fut donc l’un des premiers employés de cette « Société des Chemins de Fer de l‘Ouest », créée le 16 juin 1855 !! (par la fusion de six petites compagnies de chemin de fer, selon Wikipédia)
Et la ligne Lisieux-Mantes-la-Jolie, qui passe par Bernay (et Évreux) fut inaugurée le 1er juillet 1855 !! (toujours selon Wikipédia)
Rappelons en effet qu’en 1850 le chemin de fer n’atteignait pas Clermont-Ferrand. Mais visiblement il atteignait déjà Bernay.
Pierre mourut le 10 janvier 1892, en son domicile à Bernay, rue Jacques-Daviel. Il était « âgé de 59 ans » (exact) et « employé retraité de la Compagnie des Chemins de Fer de l'Ouest ».
Voir son acte de décès ici (acte N°24 du "8 Mi 5190" ; vue 153 sur 518, bas, droite), qui est un lien vers ceci :
http://archives.eure.fr/ark:/26335/a011440744726Stj73u/ab412f9c75
À noter qu’en 1891, il fut recensé « journalier ». Ce n’est pas contradictoire s’il eut sa retraite, par exemple, à 55 ans (comme mon père, employé SNCF). Il n’allait pas rester sans rien faire.
De 1876 à sa mort (1892), Pierre hébergera sa petite sœur Désirée, qui travaillait de son côté. Désirée restera même chez sa belle-sœur jusqu’en 1896. Pierre hébergera aussi sa mère de 1881 à son décès (1883). Sans doute même dès son veuvage, je pense (1879).
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1 bis) Maria Amélie LEROUX (1836-1915), sa veuve, mourut bien plus tard : le 8 janvier 1915, 3 rue d'Orbec à Bernay. Elle y est dite « sans profession ». Seul, parmi ses sept enfants, mon grand-oncle Georges CATHIGNOL vivait encore.
Elle était « lingère » à son mariage (1854) et en 1861 et 1866 (recensements) et « couturière » au recensement de 1856.
En 1876, elle était « marchande de journaux » ! Très étonnant, bien sûr, mais j’ai la photocopie de Jean Paul et c’est écrit très lisiblement.
Encore qualifiée de « lingère » à la naissance de mon aïeul René CATHIGNOL en 1879, son septième et dernier enfant.
Après, elle sera qualifiée assez souvent de « ménagère ».
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2) Jacques CATHIGNOL (1834-1856) est décédé militaire, célibataire sans postérité, à Constantinople.
A sans doute dû faire différents petits travaux, d’abord à Égliseneuve-d’Entraigues puis à Bernay.
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3) Marie "l'Aînée" CATHIGNOL (aussi née en 1836 comme sa belle-sœur ci-dessus, d‘où une confusion sur une photo non datée et intitulée « Marie CATHIGNOL », ce qui m‘a longtemps fait croire que nous avions une photo d‘Auvergnate), fut « ouvrière rubanière » à son mariage (1853). Elle avait alors 17 ans. Ensuite, à la naissance de ses quatre enfants bernayens, elle n’avait pas de profession particulière, ce qui est bien naturel.
À Bernay, Joseph MAILLET (né en 1831) fut toujours qualifié de « couvreur » (« en paille » ou bien « en chaume »). Pourquoi ce couple a-t-il déménagé, alors que le mari avait un métier "réel" ? N’étaient-ils pas bien au hameau de la Pilette, là où ils se sont connus et aimés, et où ils sont restés environ dix ans ensuite, après leur mariage ? (en 1863 et 1864, ils vivaient hameau des Champeaux). Étrange.
Bref, Joseph MAILLET est décédé à Drucourt le 23 avril 1892.
Marie "l'Aînée" CATHIGNOL est aussi décédée à Drucourt, le 23 mars 1896.
Je les ai retrouvés au recensement de 1891 à Drucourt. Ils habitaient le hameau de "la Hêtraie". Joseph était devenu rubanier et Marie était redevenue rubanière. Le couple vit seul, ce qui est logique compte tenu de leur âge, même s'ils ont eu d'autres enfants après 1864.
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4) Géraud CATHIGNOL (1837-1837) n’a pas vécu à Bernay.
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5) Léger CATHIGNOL (né en 1838) fut domestique (R-1856). Ouvrier rubanier (à son mariage, le 28-06-1861) avec Adèle Virginie BUNEL (née en 1834, domestique à son mariage) et rubanier (très peu de temps après, au R-1861, avec son épouse mais encore domicilié chez ses parents). Puis il entra au Chemin de Fer ; il avait, parallèlement, appris à signer (entre 28-06-1861 et 24-04-1868).
Employé au Chemin de Fer (au R-1866 et le 24-04-1868, à la naissance de son neveu Georges Pierre CATHIGNOL, fils de son frère puîné Jean "Le Cadet"). Journalier (R-1872). Domestique (R-1881).
Lui et son épouse, sans descendance, vont vivre à Bernay au moins jusqu’au recensement de 1881. Ils furent toujours recensés dans la même maison, y compris en 1881 où, tous deux domestiques, ils étaient logés chez leur patron commun.
Mon cousin Jean Paul CHORIN les a retrouvés plusieurs fois dans les recensements de Bernay.
En 1881, après avoir été journaliers (1872), ils étaient tous deux domestiques dans une riche famille avec leur neveu Jules CATHIGNOL (18 ans), le 3ème fils de Pierre et de Maria LEROUX, qui mourra 5 ans plus tard en Indochine.
Ensuite, ils ont quitté Bernay pour Bournainville. C'est en effet là que j'ai retrouvé le couple, au recensement de 1891, le plus ancien des cinq recensements des communes de l'Eure qui soient en ligne. Bournainville était une petite commune de 319 habitants située à 10 km au nord-ouest de Bernay. Je dis "était" car elle a fusionné avec Faverolles-les-Mares le 1/1/1965 et se nomme désormais Bournainville-Faverolles (429 habitants en 2012).
Léger était journalier et Adèle domestique.
Au recensement de 1896, Léger est toujours journalier et Adèle rubanière.
Au recensement de 1901, Léger est ouvrier agricole et Adèle toujours rubanière. Elle travaille pour Georges COURCOL, un riche industriel local.
Léger CATHIGNOL décède à Bournainville le 28 mai 1902, en son domicile, village de l'Église, journalier, âgé de 63 ans. Le couple a donc pu fêter ses noces d'émeraude (40 ans de mariage), mais sans enfant.
Adèle BUNEL est restée à Bournainville où elle a sans doute fini sa vie. Au recensement de 1906, elle vit seule, travaillant toujours, à 72 ans donc, en tant que rubanière pour Mr COURCOL, fabricant de rubans.
En 1911, elle n'est plus recensée. On peut penser qu'elle est décédée entre-temps. Malheureusement les actes d'état civil de l'ancienne commune de Bournainville ne sont pas en ligne pour la décennie 1903-1912, contrairement à ceux de l'ancienne commune de Faverolles-les-Mares, qui y sont EN DOUBLE EXEMPLAIRE ! L
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6) Jean "l’Aîné" CATHIGNOL (1840-1850) est mort à Bernay, mais avant le premier recensement de notre famille (1851).
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7) Jean "le Cadet" CATHIGNOL (1843-1923) est décédé à Broglie le 5 février 1923. Broglie est une petite commune de l'Eure, sur la Charentonne comme Bernay, mais en aval, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Bernay.
J'ignorais que Jean "le Cadet" avait quitté Bernay, mais j’ai bénéficié d’une chance extraordinaire pour avoir cet acte de décès. J’ai en effet écrit en mars 2014 à la mairie de Broglie pour avoir un autre acte en date de 1923, l’acte de naissance de sa petite-fille Pierrette Jacqueline CATHIGNOL née en cette commune le 13 mai 1923, y étant autorisé puisque cet acte avait dépassé les 75 ans d’âge ; et j’ai reçu l’acte demandé, accompagné de… l’acte de décès de Jean "le Cadet" CATHIGNOL et celui de son fils Georges Pierre, qui eurent lieu aussi en 1923 à Broglie !! Il y a vraiment des gens complaisants, et intelligents en plus, ce qui ne gâte rien évidemment. Le maire ou/et sa secrétaire ont dû penser que je serai très intéressé par ces deux actes de décès, et c’est le cas, bien sûr ! Qu’ils en soient très vivement remerciés ici.
Je ne sais pas de façon formelle si le décès de Jean "le Cadet" est le dernier des décès des 12 enfants de Jean éponyme et Antoinette LENÈGRE son épouse, car il me manque toujours le décès de Jean Marie, porté disparu L. Mais bon, c'est très vraisemblable.
Ce qui est sûr, c’est qu’il a eu une très longue vie, 79 ans et demi, contrairement à Jean "l’Aîné", mort à pas même 10 ans (Égliseneuve-d’Entraigues 1840-1850 Bernay). Je ne connais pas de CATHIGNOL masculin ayant vécu aussi longtemps, mais il y en a peut-être eu.
Après avoir été longtemps jardinier à Bernay, dans une ville donc, il retrouvait enfin à Broglie un peu de l’air pur de son enfance, décédant « en son domicile, route de L’Aigle », près de la campagne, donc. (L’Aigle est une petite ville de l’Orne, à 27 km au sud de Broglie, par la route.)
On le dit « veuf de Marie Rose AMIOT », né à « Entreigues » (SIC) « le 23 juillet 1843 », mais, curieusement, son fils Georges Pierre CATHIGNOL, dont le nom est écrit sans H (contrairement à celui de son père), déclarant, soussigné, cultivateur, domicilié route de L’Aigle, n’a pas su donner l’identité des parents de son père (c’est écrit dans l’acte de décès).
Par contre Georges Pierre signait très élégamment, de façon très moderne, et avec un "h" dans son patronyme.
Professions détaillées :
Domestique (R-1861). Il a 18 ans cet été-là et il vit encore chez ses parents. Journalier (mariage en 1864, R-1866, R-1872 et R-1876). Jardinier (R-1886, R-1891, R-1896, R-1901, R-1906, R-1911).
Les recensements nous apprennent encore qu'il hébergea son beau-frère Louis Michel AMIOT, cordonnier (R-1872), puis ses vieux beaux-parents, Louis Michel AMIOT (R-1896 et décès en 1900) et Marie Françoise ADELINET (R-1896 ; R-1901 ; R-1906).
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7 bis) Marie Rose AMIOT (1847-1911) était couturière à son mariage (1864), alors âgée de 17 ans. Ouvrière en rubans (R-1872). Apprêteuse de rubans (R-1886, R-1891). Rubanière (R-1896).
Elle est décédée le 25 janvier 1911, en son domicile rue des Sources à Bernay, après 46 ans de mariage, donc.
Elle était alors « marchande de légumes ». Jean CATHIGNOL, son époux, était « jardinier ».
C'est un des mariages CATHIGNOL les plus longs que je connaisse, un peu inférieur toutefois à celui de Jean CATHIGNOL éponyme (48 ans) et celui de mon frère Dominique, qui va bientôt fêter ses noces d'or, sans doute une première pour un couple "CATHIGNOL", tous sexes confondus.
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8) Françoise CATHIGNOL (1845-1866). Sa vie a été examinée dans l’article précédent. Mariage à 20 ans avec Alexis RENAULT et décès un an après, un mois et quelques jours après la naissance de son fils unique, décédé pour sa part huit jours avant sa mère. Pas de postérité donc.
Au recensement de 1861, âgée de 16 ans, elle vivait en famille chez ses parents mais travaillait déjà : « ouvrière en rubans ».
Même profession à son mariage (« ouvrière rubanière ») et sans doute aussi à son décès (« ouvrière de fabrique »).
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8 bis) Alexis Nicolas RENAULT : né en 1844, marié en 1865, veuf en 1866, remarié en 1872. Journalier à son premier mariage ; ouvrier teinturier à son second mariage.
Veuf sans enfant vivant, Alexis Nicolas RENAULT épousa, en secondes noces, devenu ouvrier teinturier, le mardi 2 janvier 1872 à Bernay, Marie-Madeleine Charlotte HIPPOLYTE, ouvrière de fabrique, née à Abbeville (Somme) le 6 février 1845. Ses parents étaient encore vivants.
Alexis Nicolas RENAULT est décédé à Bernay, en son domicile boulevard du Bas-Bouffey, le 2 novembre 1892. Il était alors « âgé de 48 ans, marchand de journaux, époux de Marie-Madeleine Charlotte HIPPOLYTE », sur déclaration de son père, autre Alexis Nicolas RENAULT, « âgé de 70 ans, maçon, domicilié à Bernay ». En fait, ce dernier était âgé de 69 ans ; il mourra 4 ans après son fils, le 7 septembre 1896, à Bernay, à l’âge de 73 ans.
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9) Marie "la Cadette" CATHIGNOL (1847-1848). Comme Géraud, n’a pas vécu à Bernay.
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10) Jean Marie CATHIGNOL (né en 1848 à Bernay). Probablement décédé enfant. Peut-être vers 1856, car il n’est pas décédé à Bernay, et mon cousin Jean Paul CHORIN n’a pas trouvé ses parents à Bernay à l’occasion de ce recensement.
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11) Pierre "le Cadet" CATHIGNOL (né en 1851) mourut le 5 juin 1921, à Paris 18ème (voir plus haut). Il n'avait pas tout à fait 70 ans.
C'est grâce à la loi de 1897 sur les "mentions marginales" que j'ai pu connaître, inscrits donc en mention marginale en 1899 sur son acte de naissance, les date et lieu du second mariage de Pierre "le Cadet" CATHIGNOL. Je n'aurais jamais eu l'idée d'aller le chercher à Paris !
Il était normand et son épouse aussi (née dans le Calvados). Les "CATHIGNOL" n’ayant aucune famille connue à Paris, il est surprenant de l’y retrouver en 1899.
Je ne sais pas grand-chose de sa vie. Les recensements m’apprennent toutefois qu’il fut « garçon boucher » dès l’âge de 15 ans (R-1866). Il vivait alors chez son patron, rue d'Alençon. Sur ce recensement, il est prénommé « Pierre Alexandre » (et « Alexis » 5 ans avant au R-1861, quand, enfant, il vivait encore chez ses parents).
Je le retrouve ensuite à son premier mariage avec Camille Anastasie AUGÉ, le 13-10-1875. Il est boucher et est toujours domicilié rue d’Alençon.
Ensuite, il y a ce fameux départ pour Paris dont je ne connais ni la date ni la cause. Camille AUGÉ décède en 1899, son époux étant dit « journalier ». Mais il redevient « boucher » quelques mois après, lors de son remariage. Il est fort possible (et même probable) qu’il ait toujours été boucher car l’acte de décès de sa première épouse a pour déclarant et témoins des inconnus. Chose sûre en tout cas : les époux vivaient ensemble (c’est écrit sur l’acte). Si Camille AUGÉ n’est pas décédée à son domicile, c’est sûrement qu’elle est morte dans un l’hôpital.
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11 bis) Camille Anastasie AUGÉ (1855-1899) était blanchisseuse à son mariage. Elle est morte à 43 ans, le 14 mai 1899 à Paris XV°, « journalière » elle aussi.
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11 ter) Marthe Alphonsine LÉCAILLON (née en 1866), elle, était caissière lors de son mariage avec Pierre CATHIGNOL. Ce métier s’accorde assez bien avec celui de boucher, surtout si Pierre CATHIGNOL n’avait pas d’enfant pour le seconder dans son travail. À 33 ans, on était déjà une "vieille fille" et ce mariage était peut-être sa dernière chance. Un enfant à 39 ans : Ernest Eugène CATHIGNOL (voir plus haut).
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12) Désirée CATHIGNOL (1855-1917) mourut le 8 novembre 1917 à l'hospice de Bernay, ville qu'elle semble n'avoir pas quittée, de sa naissance à (presque) sa mort, sauf dans ses dernières années, étant domiciliée à St-Vincent-du-Boulay à son décès (alors « sans profession »).
Sans doute vivait-elle alors chez son neveu et héritier Georges CATHIGNOL, ancien greffier à Bernay devenu commerçant à St-Vincent-du-Boulay, et l'épouse de celui-ci, mon aïeule paternelle Juliette Ernestine Alphonsine CHORIN (y décédée le 13 octobre 1918), dont il était le second époux, puisque Georges, vivant avec mon père (alors fils de feu René Dominique CATHIGNOL et de susdite encore vivante Juliette CHORIN) à la fois son neveu, beau-fils et futur héritier, n'avait pas encore rejoint Rouen, ce qu'il fera sans doute une fois devenu veuf à son tour, fin 1918 donc.
Douzième et dernière enfant de ses parents, c'est la seule de la fratrie à être demeurée célibataire, parmi celles et ceux qui ont eu une vie d'adulte suffisamment longue.
J’éprouve évidemment une tendresse particulière pour Désirée, rejetée et méprisée par les hommes de son temps, qui n’ont pas voulu d’elle pour épouse. Elle a travaillé toute sa vie d’adulte, et elle a pu vivre en famille jusqu'en 1896.
En 1872, à 17 ans, elle vit encore chez ses parents, qui n’ont plus qu’elle chez eux, au hameau du Bois Taillefer, en Bernay bien sûr. Elle est « ouvrière en rubans ».
En 1876, à 21 ans, elle vit rue de Morsan chez son frère Pierre mon bisaïeul, sa belle-sœur Maria et 3 de leur enfants, Gabriel, Marie et Georges (les deux garçons étant tous deux prénommés « Jules » dans ce recensement). Elle est « ouvrière de fabrique ».
En 1881, à 26 ans, elle vit rue de la Barre avec sa mère devenue veuve entre-temps et avec mon bisaïeul Pierre, son épouse Maria LEROUX et leurs trois derniers enfants, Marie, Georges et René, mon aïeul. Elle est encore « ouvrière de fabrique ».
En 1886, elle vit toujours rue de la Barre avec son frère Pierre mon bisaïeul, sa belle-sœur Maria et ses neveux Georges et René. Entre-temps, sa mère est décédée et sa nièce Marie s’est mariée. Elle est « rubanière ».
En 1891, pareil. Même profession aussi. Mais la famille habite maintenant rue Jacques-Daviel.
En 1896, Désirée vit toujours avec sa belle-sœur Maria LEROUX, devenue veuve de mon bisaïeul Pierre en 1892. Ses neveux Georges et René sont toujours présents. Elle est « ouvrière rubanière ».
Changement en 1901. Désirée vit désormais seule, au 23 rue des Charrettes. Elle est toujours « ouvrière rubanière ».
En 1906, Désirée vit seule rue des Charrettes et est « apprêteuse de rubans ».
En 1911 enfin, elle ne travaille plus à l’usine. Son patron est toujours Mr MASSELIN, mais Désirée est désormais concierge, rue de la Couture.
Puis vient la guerre.
Je possède d'elle un document émanant de soldats blessés qui la remercient pour son travail d'infirmière (ou d'aide-soignante ?) durant la "Grande Guerre".
Note : je n’ai que depuis peu l’acte de décès de Désirée CATHIGNOL, les NMD de l'Eure en ligne atteignant actuellement... 1917 !! J
Je connaissais cette date par un « acte de notoriété » dressé après sa mort (voir article XIII de ce blog) qui est resté dans notre famille puisque Désirée a tout légué à son neveu Georges CATHIGNOL, qui, lui aussi sans héritier direct, a tout légué à son neveu et beau-fils Jean Robert CATHIGNOL, mon père.
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Pour plus de détails sur la vie de certains CATHIGNOL de cet article et de leur famille, se reporter à l'article XII qui étudie les cinq recensements de 1891 à 1911 dans le département de l'Eure. Et qui donne aussi quelques informations militaires.
Vous retrouverez la vie des "CATHIGNOL" de la génération III dans l'article suivant, numéroté VI.
Je compte faire aussi un article présentant les recensements de 1851 à 1886, présents et consultables aux A.D. d’Évreux dès que je les aurai tous.
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Pierre-Antoine CATHIGNOL, né au Mans (Sarthe) le 3 décembre 1949
Contact : cathignol@laposte.net
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Dernière mise à jour : lundi 4 février 2019 à 18h41